VOLUME 1.
ABONNEMENTS :
Canada et Etats Unis -
Union Postale -
$1.00
$1.50
*
WINNIPEG, MARDI, 29 JUILLET 1913
LA LIBERT,
DIEU ET MON DROIT
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Dh de ÈS min er ie re A mu 1 LÉ a DT rndiqhn do ae
Rédaction et Administration :
619 AVE. McDERMOT
Télephones
NUMERO 11
Garry 4264-4265
{
LE BA Lis Là æ trouve relative! (Texte reproduit par la Vortk-|qui concerne ses serment. Il serait | FT SU
jmment le plus grand nombre de di-!srexf Remieuw, 9 juillet 1914.) |bon qu'une enquête sérieuse, im-|
À |vorces, Les statistiques mon-| Tradyetion textuelle: “Pour-| partiale, eût lieu à ce sujet avant
— |trent que, presque toujours, un{quoi me suis-je âlressé, secrète-| d'en rendre formellement soli- LE VAISSEAU
M dut A de 5 ds Cl dns ont ET vingt de ces mariages con-|ment à la Commission Scolaire! daire l'Orangisme en Canada, en |
PrENd tractés en Prusse en 1911 s'estide Winipeg et li ai-je demandé! Manitoba. | ———
guère, C'est le propre de t journaux catholiques Ils mn ‘à ; pee } 4
pro] Ù ju PEU | résolu en cette finale catastrophe|de faire certaines choses?-Cel PRIS
ra ph à D - ‘ +4 pbn no r'épulias tag \ppeut pi , 'e ra es enfants, lque j'ai fait, ‘est de lui demax } Quoiqu'il eu soit, ce qui doit En réve, un réve étrange, au temps des rêves,
Ù ï V on le peut prévoir, quiider un entretien où je pourrais|être dénoncé, hautement, c'est le fui voaué sur les flots d'én océdn sans drèven
Que no eprochée-notre amène confrère ! ont le plus souffert, On ne con-|aborder la question de prendre! danger que présente l'admission | PR ER ER [
lo milnent Si usé de nombreux désuppointe- [naîtra qu'une part de ce triste | 2,000 enfonts des écoles libres, àl\de FF. Orangistes où “Franes-|! Ps pans HN ra RATES mA Mn A Le
men! le de vf us bréoccuper “uniquement des intérêts supé- [état de choses quand on saura| Winnipeg, et de lex passer aur|macons”"—Jes uns et les autres sell APS ut P ) Cut na : FA
rieit le la religion catholique et de la race francaise", d'avoi: que dans les cas où la mère était | écoles SM PS ere à consi-| valent, eg les fonctions d'E J'ai rencontré, vers l'aube, un graud vaisseau sans mâte.
{ ! F e h dos ane Tr MC ue itholique, pas plus que quaran-|dérer l'intérél du ex enfantsitat parlementaire qui ne devrait L x d
x o a té tn « ea ke Eau D: FASO, a Fo pour ent des enfants ont! (si *). Nous n'errrçons aucun + saAumationn 2 ro qu'à des hommes! FE sh éd bas, fleuri de fleurs d'or et de palmes,
4 PE ga fuit L ee in de CH Lt Me L dans la foi : tandis que | controk sur CU. Ut longtemps absolument libres de toute atta Il croisait lentement au milieu des mers calmes.
Veepawn A cel le Wanitol SEA ot : ù EE Le F : ces où le pere est catho- | qu is restent dans léral libre. re avec les sociétés secrètes. | | |
] , juelques petit SES in liqne et la mère protestante, lé !On peut leur y enseigner, s'ils v ‘e qui vient de se passer, de se Sous l'ennui bleu du ciel, au hasard des destins,
aux aux autorités religieuses qui fondérent ce journal, glise a perdu presque soixante- | r estent, tout ce que l'autorité de dire, à Brandon, montre claire- [Il cinglait vers des buts lointains, jamais atteints.
Et c'est tout et-un pour cent de ces petits, Qui!cette école juge bon, Ze veuwr que!ment qu'un Orangiste, lié par des| |
D'a roiront que Le Wanifobu à dressé contre la Liberté pourra dire les peines, les tenta-!rex droles et ces enfants soient serments, dépend avant tout de | Filant. puis revenant sur son propre sillage,
in g réquisitoire, qu'il a accumulé et ent> le hefs d'aceu- tons, les souffrances ‘de coeur et}pris par l'écoll nublique, de fa-!la secte dont il a le malheur de 1l refaisait sans fin son tranquille voyage.
itiot Qu'ils se détrompent Il s'est tenté d'accuser sans rien! Peuttre l'ultime indifférence re-|con à cé que nous puissions ever-| faire partie, On ne pourrait a-| 3 s*.
prouver sont au nombre du faible reste | cer un contrôle sur eux... voir dans son indépendance, dans Le grand vaisseau sans maâts n'allait vers aucun port,
Cela allait mieux à sa naturs lieues bc pranasre © sp al +. 3 JRPATAÈE, von «4 sui Justice | Et nul être vivant ne chantait à son bord,
Que nous avons causé de nombreux désappormtements Cela cent ? ES l' à a ” Fa | Comme si l'intérét de l'enfant sat a a vga 4 pa p® Ed see
æ peut, puisque méme avant de naître la seule possibilité de notre | TE, catholique, dont les parents sont SAP À dt caiance, : [l avait oublié les labeurs, les orgies,
| puisque méme itre la l Qu HOTTE nombre des fidèles et de leur in PPS AE. de Cet homme n'est pas “libre. “ d :
naissance provoquait déjà des grinchements “dans certains milieux.” !fluence il est à présumer que ce les seuls maitres, seuls Aus a-|C'et un esclave: politique ! L'espoir, la querre, et la douleur des nostalgies.
L'attention apportée par nous, depuis notre fondation, à toutes {mal vraisemblablement s'amoin 128 l'Eglise de. leur éducation L. Hacault |
les ouvres d'intérêt religieux et national iuxquelles nous n'avons [drira. Le zèle religieux des À A vu était de pas 2h : Pilote, passagers, mousses et matelots,
pas comme certains mesquiné la réclame et la propagande, nous{tholiques d'Allemagne ne fait sn re ds: mue we Fees Tous dormuaient, confiants dans la douceur des flots.
donne le droit absolu et complet de mépriser les attaques du Want [éertainement pas défaut; mais! <a + ic” ” mem à |
ba Et an longtemps que la Liberté posséders la pleine con n Fee and PR lensjile La pda PRE ei a fait RÉFLEXIONS . + rs Lys bn PU a # ee
hance et approbation, comme elte le possèdent actuellement de ses et me dépri ro à PCT nain basse alors sur nos droits | J'ai souhaité darmir dans cetk en den ris
fondateurs, elle supportera allègrement les “fioritures vratoires” des L:: x ‘à K le P gs Ta gs ICI éeolaires, constitutionnels, au ——— | VOTE . $
bti} 'ÉUFELT. lu Manitoba | ‘ DORRENE RAT LE E des prétendus droits S 0 ‘ à Et Ju voulu monter sur le vaisseau perdu;
(trie des empietement du socia LR pos DM poil up: L'oeuvre du rongres de Saint ps J'ai crié vers lui. mais rien n'a répondu
De référen es politique Le Vanitoba peut en avoir dé-|lisme: espérons qu'ils la couron- |"EUrS de l'Etnt neutre, parle Boniface a été diversement in my ; . s
onvert dans le fait que nous avo énoncé la conduite per utrice,|neront pareillement des bérédic INATIAITE, servant de masque à la terprétée, On a critiqué, même | l'ai vu ses sir lettres d'or «uw sa plaque d'ivoire
nique, anti-légale du gouvernement ontari Qu'il se console, [tions de leur vraie Foi. Loge! 2 l'organisation des comités parois: | ps NS ue 21 & Se ne té f da na
NO oontinuerons & 'manifaster de par th PE politique | C'est ainsi—et cest le style, | SiAUX. | Puis il s'en est allé... “Croire Is appelait (Croire,
NAS ES passant que nous avons parlé URLS Re que le Loges, Orvangisme com O I MPa 4 " ? à sd ù ais
] ‘ pris_-prétendent s'intéresser à] n m'aurait dit que e rapport FE, HARAUCOUR1T
ris dans notre dernier numéro et que non content de condanme son | , l'enfant catholique pour le neu de l'honorable Bernier n'en était!
uttitude, nous avons prouvé à l'aide de chiffres et de fait que, cn LET TRE D UN trifer. le décbtiaMétisl la ra pas un, que faute de comprendre
à pratique, l'instruction obligatoire à été une faillite partout où | conniser, peu à peu, selon Ja mé l'utilité d'une société capitaliste
l'on enr EE l'aeu | thode judaïque du laicisme sco | duns une oeuvre de COÏON ISA ton Le : — = = ” _—
Nous n'avons pas noté toutes les paroles de M. Coldwell. C'est CATHOLIQUE laire d'Etat, Voyez en France! Dés avait perdu un temps Aa que et comprometter so son sé-|factices est précisément D où
vai SO TS nn 1 HA ed DE drnstti | Mais ce qu'il importe de souli He j'aurais dis « ee juste ! ; jour au pouvoir, Le octobrefles vrais grands hommes leur
réparer notre erreur. |gner vigoureusement, aux Yeux re it Lier «ven ques 1912 Sir Rodmond Roblin était |mancuaient,
M. Coldwell a énuméré les demandes contenues dans la péti \ | de sous ten estholiques, Cest l'em- ile qui AS condamnent, ie de ra à L rs 1 me +? La décadence romaine, à la fin
tion des estholiques su Bureau des Péoles ‘Trés Bien. Seulement | Monsieur. le Directeur, [prise de l'Etat Edueateur na- déminaiént 0er :éréèbe : le Ven tournée 6 is raUae “ cénus de l'Empire, poussa la statuoma-
lont reiment où involontairement il en a faussé le sens en ome Etant catholique, Je “n'appar | Hional en vertu du dogme mas ures A ñ , , rrè loc le à Le la Fée er ation des C atho- nie adulatr'ce jusqu’ à hé 1sser le
AEMMEN EE PARA p YARIS N OMET- tiens à aucun des partis. «lconnique orangiste,—sur l'enfant [£'ès" A quoi bon ce congrès, |liqnes laïques lui remit la requé-
/ par qui : I g \ < Res Ê l l l sol des villes de statuts divinisant
tant lu partie qui établissuit que les catholiques u'abdiquaient pus disputent l'assiette : au … beurre. catholique, est-il nécessaire d'emmener toute te suivante: ls Dubai Ma ue
ins coulition le contrôle de leurs écoles. Etant catholique, je suis, par là | …. Coldwell est parfaitement | la PEQYINCE catholique à Winni- *Voudriez-vous ce soir nous ex+ a »s avuie ar ges
s k ; ; x | i ce inv lou ntavd ta Ô montumentales avaient des têtes
Cette gg rm de M, Coldwell, nous l'avions oubliée. Nons |même. strictement impartial | clair, net, précis la-dessus, Aussi | PP pour. leus lire dés POP pliquer sur les points suivants, mobiles, montées sur pivot. Ce
remercions le Manitoba de nous avoir sigaalée, Il nous à permis !dans mon indépendance politi-|cete déclaration lui a-t-elle valu} °! eut pa adopter den age qui plus que toutes autres cho-lqui permettait de substituer, éen-
de réparer notre erreur que, Cela me permet de jnèu delles bravos enthousiastes des FF’, large ‘Ajrreb Perd ture C'est del intéressent votre auditoire: nomiquement, à la tête origivule
Passons aux quelqu bénin ivertissements que le Manitoba |hant, librement, en conscience, de Brandon, Sp Es GC or lo La double taxe à Wi innipeg de ln veille, celle du demi- dieu
condescent à donner aux chefs spirituels du diocèse, [les récentes déclarations de lho . AR: [mes ps ue nee ce le Brandon, Portage la Prairie, | du jour,—en attendant celle du
Le Mendeld-Svat pes 15 noire Doit dei tente dé oiéiir LNO) ble M. oldwell (bien froid} Quand à -mot, Sie. el 4 Dr able dr l'immigration ete. estelle conforme à la jus-[divinisé du lendemain.
une direction aux autorités religieuses. La F/gie de Québec se brn bu À FroE investi des siffle cette déclaration de toutes! catholique entre letrs mains de tice ? On n'a jamais fait Ja statisti-
ules ailes à ce jeu au lendemain de lu fondation de tion. Socia- tion d'E t Prininire qe! Ed: | mes forces, BE hi | puis les débuts, et leur manque 20 Nous est-il possible d'obte-[que des statues en pied qui cou-
te Et le succès na jamais souri à ceux qui ont mat “hé dans cette . D ARS La mission d'éducation de l'E de dévouement et d'esprit d'ori- nir en matière d'écoles au Mani-|vrent le monde de faux bons
ok | ++ * tat moderne est une usurpation | ganisation est prouvé, et les con- toba, les mêmes droits, que ceux hommes, anciens où modernes,
Dévssidat vois de aies Mid en UNS À Ja-n'ot den Disons de a he ET sur les droits sacrés de |damne à l'insuccès cetté fois en-| dont Jauiseent les proie wants. à Mais il »s + certain que Pour une
Tr * pre ni Poe. a famille et de la religion, C'est! core. Québec? Sinon, en vertu de queis!statue ancienne il doit y en «voir
montons à Rome, In source de l'autorité relig'euse dans toute laftu en guerre contre le cabinet |}4 violation formelle” de. nos| Te congrès fini, ils re rénuient principes! uu moins dix modernes, en com-
itholicité, TInterrogeoni gation des affaires ec-|Roblin. Autant celui-là qu'ün|qroits scolaires à nous cathoii- (us A UE Faure x. et s'enl 30 La PR a re pratiquefimençant au XIXe siècle, Sur le
ésiustique Que dit ce T janvier 1902? jautre, apres tout. Peut-être mé ques. Jamais, jamais, nous n'ab- prenaient à la clef du voute detdu droit des Catholiques à des total peut-être pourrait-on éva-
“Dans les programanes, conférences et journaux démocrati- Me nHeux celui-la qu'un autre, |diqnerons nos droits sur l'enfant l'organisation à ces comités pa écoles séparées est-elle contraire|luer à 10 pour cent le chiffre des
de rite n peut traiter toutes Les questions qui téndent au je de mieux, gai de pie. aux mains de l'Etat, que l'Etat! roissiaux établis comme point de|Aux lois constitutionnelles du|monuments dignes de vrais
k de lu juative et de la pratique de la charité en faveur du A sud 1 es A agi rmission. s'appelle Coldwell," Roblin, Nor-! départ et cellules initiales du tra- Dominion ? grands hommes.
peuple, ce que constitue le véritable objet de la démocratie chrétien tent que Fa Ministre die sé LE ou panne « À Non pra à] ni | val de colonisation. Remerciements anticipés. A
4 NT 1e re ot: « { ité i
s Len jourae démpcrabiqu DATE. PAUINS. 09 demenf don-|d'Etat, “appartenant” à la Ma A Pers FU rate 1] Fais jt come Cesar Moins heureux que les Oran Mais une Yankee, Mme Flo-
ner des informations st des appréciations sur les faits et opinions connerie dite Orangiste, done nel nous rene er: 4 pt Abe Qu'on ps envoie seulemen gistes de Brandon, les catholi [rence Cole Quimper (New-York)
politiques, mdis sans prétendre parler” au nom de l'Eglise ni im |S'appartenant plus,—étant ié| l'enfant peer Para) [des per s en troupeau en ques D ADS EUE 6.) vient de publier les “Statues E-
oser laur manière di dons les matières où la discussion est libre des serrments secrets ne pou-| x 4 k Vobd pr prie rap ro suc 5 point, de “Déclaration” mais Je questres du Monde.” Cette dame
cères Catholiques.” [PF . OPSNGISIOS-ANAOTUIS 8 réa f | big arler ue fe par être à ui fin C'est aux |CQUTS politique dit au requér rant : la statistique des monuments éle-
Le Meuitoba croit-il que la Sacrée Congrégation des Affaires [narnes de l'Eglise catholique, eh) RE s Te À ris |[Ftats-Uni t d: X re sl" m'est impossible de parler vés autant à la gloire de la race
| x : ennemis nor VÉCRE hugé i S .. parce qu'il est| Et mis € dans 16S vieux ce a gs x chevaline que de la race humaine,
Ecclésiastiques devrait revenir sur sa décision et la modifier confor- | {PRES pat 1 même des catho {lié par des serments secrets pays et à Québec qu'il faut faire publiquement de ces questions, E .
mément au vouloir dé notre aimable confrère ! |liques et de leurs droits pe: ve Voici les récentes révélation \porter le gros de l'effort qu'ils D'ailleurs je ne puis les ronds ! Mate dr ND pote
Qui suit! Bars telle. hd éeir- ne og di faites, à ce sujet ar L ps nous OR ir des milliers de co- d'un mot, voici quinze ans que actuellement 64 de ce moau:
) | Brandon un autre langage pu rte D jet, pur Jam AE robin na EE travaille.” ments composites: 150 en Alle-
re 2, _ ___ |bbcque celui qu'il a dû tenir, train, dans le Zulwark, revue |}0ls, nous leur en trouverons des LA ‘ncnatnsion S'imiènes : MouslNEN6, OÙ 'QUE Etats-Unis, 76 en
| mensuelle, protestante, anglaise, |terres. à : Le ages: Ù f |France (dont 14 à Jeanne d'Are,
des enfants protestants, Une tel ns D | (Lettre reproduite par ln Wortk | lrès curieux! C'est juæement kr For PQ 4 spert ares. DA ce qui est une bonne note) et 50
UNE ALLEMAGNE le prédi tion ne tient pas, cepen west Review, 19 juillet 1913) :|ces comités locaux que j'admirais | décider e PAR gp sans 4 se Angleterre. (Sept du “Pl
dant, compte des rapides ravag ) loute la maçonnerie mondiale, |» .Mon appel aux lecteurs de/moi. Je me disais: Si seulement |Cre A question x wa PE Censort F., Albert, six du fs
du socinlisne chez les sect Jrangisme compris veut lalce journal à pour but de les pré-!MM. les Curés prennent leur tà-| Il nous faudrait la force numé meux F' Guillaume d'Orange et
CATHOLIQUE vanééliques: et e socialismel"ain mise de l'Etat moderne, munir contre l'Orangisme et les{che au sérieux et font gagrr son|rique el la force dynamique. La 6 du F. ‘due de Wellington, 2
n'est qu'un acheminement au ra-|P#rlementaire, politi ien sur lé |Orangistes, argent à M. Cardinal, c'en est force numérique ;le seul jeu de dl réieé Viol ,
tiaonalismé et à l'athéisme, plcole du peuple, sur l'enfant dn| Cet ordre est illégal (unlarr [fini de ce vague, de cet imprécis l'exédent des naissances sur les SRE
plus la pratique du suicide del Peuple, su: l'âme de l'enfant, à! fu). opposé à la liberté de prin-| que redoutent tant les gens dési |décès, contribue à l'amener. La
(De l'Ameri race croit continuellement avec l'exclusion, autant que possible, |cipes,. Une fois initiés, ils selreux d'émigrer et qui bien sou- [Colonisation bien menée fera le! Rien n'empéchera que le ehif,
Parler d'une Allemagne eatho-[ce parti qui le prêche ouverte ic FO 4 et de l'Eglise. |trouvent, tout à coup, liés par|vent les détourne de lâcher le rs vh Reste la force remis: fre 2 cette « cavalerie montée
lique peut sembler prématuré. ment aux ouvrières allemande Hire Col nn nektemens une “obligation” (serment) con certain pour l'inconnu. ‘Et Je 2e sr? mater À hr à rs gui n Cer bn ovragt 2" irait à
mais cela n'a rien d'impossible, [comme dans notre pays. Rien d'é | voué que ses . fameux amende- | tre nature (unnatural), (yrani-|songeais à ces entreprises améri- | F A ay Indispensable à notre 1n- l'é ep: : al 4 ” ds Pr
L'activité catholique, l'intelli- |tonnant, done, que la presse al ments relient la main mise d E-! que et néfaste (#énful). Tousicaines qui ont dans . . leurs bu- | fluence ñ os a Fe la gi à FD
gence et la loyauté sont de pu Dinsnrin US 2H AN “I its A l'enfant des écoles catho! doivent jurer de girder le secret |reaux, des détails précis sur tou SAINT-CLAUDE ( abs} pat ONE non
santes forces constamment à!vec anxiété, par tous les moyer hs libres, Je cite: sur cette traitrise (éreachery) |1es les terres à vendre dans les meurs gr À ne fr MN pi
l'oeuvre dans chaque partie delen son pouvoir, de mettre uu| Texte anglais Winnipeg Tel [afin qu'on puisse en tromper| divers townships du Manitobz et Er 4 sm pe ous les parapluwrna-
ce grand empire, Mais il y a un{frein ay rapide abaissement du|yre “Why did FE go secret [d'autres. | | de la Saskatchewan : Dessription | ge casa ires. 11 not
iutre fa teur qi à HITS valeur !tuux des naissances, Mais pl ( [lv 10 the Winnipeg School "Ce que Je dis 101 est vrai. « | P81 acte de la terre, du sl, des | LA STATUOMANIE gant re PS on CREER de
encore pi 1 grande, C'est la son | de toute autorite, ses enselgie | Board and ask them to do cer I ne preuve que l'Orangis se : es} | [bâtisses, des cultures, at UP «À pe + “er 4 bise 6 +
mission des catholiques aux lois|ments ne peuvent porter que peultuin things What L did was to l*erètement malfaisant (secretly |tance de l’église, de l'école, da À RAS pes de ver He inones Jar
divines aussi bien qu'aux lois|de fruits, La pureté catholique, |ask for an appointment with mulicious). et. tyranique, c'est|station, ete., etc, enfin tout Lu . : . : “à: vi Sur De CDS En
uaturelles, et pardessus tont aufau contraire, non seulement pro-lthem, when 1 could go énto #k [qu'on n'ose pas pulilier le ser- qu'il faut pour décider un hom Cette maladie, très contagieuse, Dm phase de ph n mr
"graud comandement dont dépend | luira une race nombreuse NAS | question of taking 2,000 child. ment Orangiste, ni les rigueurs | me à aller voir sur ace si le caractérise les races, les civilisa- MER ai Fee: el plares qe 2
la conservation des nations cum pe et intelligents lren of tk Ted (eatholie)y humaines Ciuhumané cruel pe- léjeu en vant la chandelle, [tions en décadence, 1! s'agit des ges com Le de qu vus _de
me des ‘individne. lé sixième d u | Autre danger, quoique moin-|schooës, in the city, and hav |nalties) que les FF. du degré | Ah! si messieurs les curés s'y |stutues, équestres, pédestres ou og pe Pins be: 2 eut-être
Décalogue, “Le catholicisme”, dit | dre, pour le protestantisme alle-[/hem taken over to the publie |=Upérieur larch-purple men) doi- |1 mettent, je crois qu'ils feront du |curules, voire sur chars de triom- és de ec in pen rs
“Rome”, “gngne continuellement |mand, c'est la fréquence ero hools (state schools). Z Aad the|Yent subir... Je parle d'empé-| bien bou travail dans les comités. |phe. élevées a de prétendus a “Civilisation moderne,
du terrain, non pas tant par les|sante des divorces, Sur un totatlinterest of the children ta conai-V'iénee (sic) et je suis prêt à pu:| + grands hommes où grandes fem. CRE
onNORUREL A le Sn fe que | de 9.789 divorces accordés enlder We Lane no : conthol over|blier ouvertement ces serments,| Jes déclarations de M. Cold nes apothé “es, inis au rang de Quant aux effigies d'hommes
par la forte natalité des familles! Prusse, en 1911, les deux parties! these children, so long as tlu ps Ces nécessaire, par écrit, on et Brandan ne fois er ap- iemi-dieux, de demi déesses par |de parti, à pied où à cheval, cela
catholiques comparée à cell des | étaient protestantes dans pas|remain in « private school, and devant une cour d'eiquéte OR vis qu'une .chuee, - c'est ton € | des peuples soucieux de laisser à linériterait un chapitre à part, I]
familles non catholiques.” moins de 6,67 cas Que ce mallthev can be taught by their re-|nisée. tait plus facile aux déclarations {4 postérité des Met mie” ur delen ærait de même pour les sta-
Un ealeul basé sur la ra pide | ait pareillement atteint les -limaining in such state anvthing 5 he [avec les orangistes bruyants! bronze, de marbre, de plâtre où tues dressées aux personnages, an-
décroissa no actuelle d 1 taux les LA holiques, on cloit le regretter | which the authorities of the pri-| Voili conment un protestant qu'as ee les catholiques. Quant de papes r-Iiavhé, néc essaives à ciens ou modernes, qui ne doivent
naisanoæs chez la partie protes-|bien qu'il y soit beaucoup moins! vate school thought proper, anglais, parlant d'expérience, laux dispositions du gouverne- l'orgueil : national, à la vanitéMeur triste célébrité qu'à leurs
tante de la population, établit! commun que chez eux, | want thoxe schouls and the chil-| apprécie sous sa responsabilité, ent relativement aux droits des ndéspttas haines anti-religieuses,—y com-
que le nombre des enfants catho | Le plus grand de tous Jes/dren taken over by the publi |l'Orangis sie maçonnique en An: |catholiques nous savions qu'il! dos pris les trop nombreux héros, ou
liques dans les : roles d \llema-! maux de l'église cataoique en} {state )schools, so that uk cui n |gleterre, Nous n'avons AUCUN |considère que toute concession à L'époque où les Grecs peuplè- éros, de la maçonnerie,
gue sera en 1925 égal au nombre] Allemagne ce sont les mariages’ have some control over then'|moyen de enntréler ses dires en cel point de vue serait un pl L leur pays de ces immortalités L. Hacault,
| \
_
i , ” en À di \ au” pan rat AU RUE TEA
En 1400, j'étais dans lex
pri-lre. Peut-être aussi quelque ins-
sons d'une ville de province, etltinet setret m'avertiseæit que
je ny étais pus jour la premit-|Scigneur nous avait imposé une
te fois. La canse de ces petit vie commune de misère et de dé-
Durs de jeune homme me dis
peuse d'en rougir,
Je ne reprarherai pas du
lier et de sa femme,
tharitables pe Peine
laissé cependant un bien tendre!
Snvenir: mais ÿe ne saurais
dispenser de remarquer en
eut que ce triste
geôlier et un des plus honora
bles qu'il v ait au monde,
11 ect exetoé avec
manité,
Madame
vonerment, el que notre bonheur.
comine son empire, ne serait pas
de re moride,
Notre chambre, No.
ovdinairement ouverte
ré nous chérissions
c'était un de ces égards
pas-{nous réconnæissions la bienveil
dullance de la geôle, car le salut re-
Iligienux que Pierre nous adressait
quand'ehaque matis était pour nous!
et comme une bénédiction répandue
sur la journée, Une fois, les ver-
infirme |rous tournés plus tard et plus ru
T'AS
bhonnétes et
qui m'ont
G. était
par Pier-
tous; et
auxquels |
que
nie }
ministè
douceur hu
Henriey ét ait
ét presque toujours malade:!dement, sans égard pour notre
ais elle avait pour la représen-|sommeil, nous annoncèrent la vi-
ter, dans l'intérieur, une vie Helsite d'un autre guichetier, Celui-
femme de charge qui s'appelaitlei s'appelait Nicolas,
Lidivine, nom peu connu, mènw Nicolas était un homme qu'un!
Parmi les saints, et que les pou-lautre genre de vocation, dont je
vres prisonniers nommaient ° lalne me suis 8 informé, avait en
divine, parce qu'ils croyaient que! gagé au ærvice des prisons, et
ee nom hyperbolique était sur |qui ne s'était pas accominodé
nom véritable, Il n'y a rien, en!sans efforts, ie le suppose à l’es-
effet, qui puise nous donner une prit de son état: mais il y était
idée plus distincte de la Divini-| parvenu de manière à faire ilu-
té que la charité chrétienne. ision sur ses sentiments naturels
° ——
cœla, mon ?
æ que font les autres!
lendemain, comme Nicolas
[l'avait annoncé, et je fus acquit-
| té
trie On ne sera peut-être pas
étonné si j'ajoute naïvement que |
jamais résultat avantageux d'un
|srutin ne m'a été plus agréable. |
|
LA LIBERTE
mon
Allez
pain
là quatre heures qui sonnent.
à la majorité de neuf voix sur| Nous nous retrouverons demain. |
Je ne veux pas sortir d'ici.
Où irais-je, d'ailleurs, ajouta Li. |
divine, pour être plus utile
La première chose qui m'oceu-| village, une famille, ii n'y en
|pa quand je me trouvai libre, ce
{fut l'histoire de Lidivine et
| Pierre. Un vieux prêtre,
Linent gg s était
|dans leur famille, en 1793, pour
iporter de là des exhortatious et
| des espérances à son troupeau de
chrétiens sans pasteur et
let tendit ses bras aux fers, com-
|
sans
l'étoile El fut surpris en officiant.|eux, patient,
-!plus pour moi:
de!me ne me dirait
sainte-|mari,
réfugié|n'y sont pas,
rie
car
Vous savez
sont morts bien loin de là. et}ce, Le prêtre, après avoir abusé
qu'on les à mis je ne sais où.|hontensement de sa victime, ln
Quant à Pierre, c'est autre cho-|tun. Quand il fut revenu à l'é-|
se: 11 est jeune, beau, industri-|glise, la mère, inquiète, alla à lui
et par-dessus tout. let lui demanda sil avait vu sa
craignant Dieu. Si le monde est {fille. Le meurtrier se troubla, La
vous coucher! s'enfuir avec
me !bruvement, vous autres, car voi- | prouva cette idée de rendez-vous. |f
il engagea ln je une | re
une heure
heu
ou|“Je suis venu,
plus heureuse? Une maison, un|votre fuite”
[Qui plus est,
(fille à « y trouver
ltôt, Arrivée au
jeune fille y rencot
dit-
Mais
qu LE]
convenait pas
ke cimetière méê-!semble, il proposa à la jen
mon d'entrer
mes frères et mes enfants | près, La jeune fille le suivit :
qu'ils! c'est là que la tragédie commen
dans une
villa-!
chez ge pour rencontrer son amant et|hasard que j'ai écrit sur Île ag”
luif Le prètre ap-
plus
convenu, 14!
ire le prètre
il, pour bénir
comme il ne
n les vi en
We fille
masure tout
me un martyr des premiers âges! revenu ai bien, comme vous di- | malheureuse aperçut des gouttes
de l'Eglise. Son petit peuple dultes, mon pauvre Pierre prospé-
hameau le défendit malgré lui, a-|rera peut-être, Viens ici, mon en- |
reli-! fant,
lvec ce dévouement que la
gion inspire toujours quand elle
persécutée, Lis étaient quinze,
| Treize raoururent sur
{du confesseur, après avoir
sa dernière bénédiction.
grand-mèrè avait plus de
ante-dix ans.
moins de stize: et.
expression du guichetier, l'un des
deux avait plus d'ige qu'il n'en
est
Lidivine avait soixante-dix. là quiconque ne les aurait pas con-| fallait. l'autre n'avait jas encore
huit ans, ce qui ne l'empéchaitinus. À force d'exercer les cordes | l'âge pour être guillotiné, C'est
pas d'être vive, active, empres-| basses de sa voix, le pauvre dia-lÿ cause de cela que Lidivine et
sée et toute à tous, comme si elle!ble avait réussi à se donner une! Pierre étaient en prison.
n'en avait eu que cinquante, El-| | parole ratique et menaçante, qu'ill Dans ces entrefaites, Bonapar-
le était même alègre et jovinle.|savait rendre plus formidable enlte était revenu. Bonaparte, ce
car la première des conditions | fronçant convulsivement des! géant de la civilisation, qui Ja
de l'hygiène c'est une bonne cons-|soureils épais, mais doux, qui se | rapportait toute faite, et qui ne
cience, FT y a une foncière gaieté | furent jamais destinés à expri-| put pas la raffermir sur des ba-
du coeur qui n ‘appartie nt qu ‘auximer la colère, Comme cette com-l£es éternelies. parce que Dieu
bonnes gens, Les esprits 0 cupés | plication d'artifice devait lui coû- | n'en voulait pas, La révision de
de mauvaises pensées Fr asvi 04 ter beaucoup, il ne répondait ja-!ces procédures exceptionnelles
au contraire facilement
I v a bien de quoi.
tristes, |inais plus brutalement que lors
qu'il avait le dos tourné, Un jour
Quand je pense à Ladivine, je!qu'on le surprit à pleurer sur un
crois toujours la voir avec son] homme qui allait mourir, à qui
petit béguin blane si propre, son [embYassait sa foie pour la der-
juste noir si leste et si serré, et}nière fois, il se plaignit qu'on lui!
son coeur d'argent à un petit{eût jeté du tabé dans les veux.
cordon de velours noir aussi, quitF'ai rencontré vingt guichetiers
avait un peu rougi, Elle n'osait!comme Nicolas. Les hommes ne
porter visiblement la eroix qui v'sout jamais st méchants qu'ils en
avyit été suspendue: cela n'était[ont Pair,
pas encore permis: mais elle la! Où est Pierre? lui dis-je, en
conservait sans doute entre salm'assevant sur mon lit,
chair et le cilice de laine où de! Pierre! Pierre! répondit-il a-
crin dont elle se couvrait par pé-|vec aigreur, C'est toujours Pier-
nitence, et je n'ai jamais com
pris que Lidivine eût à faire pé-
nitence de quelque chose,
peut-être d'avoir été
re qu'on demande: on dirait qu'il
n'y a que Pierre ici, Que fait-il
C'était {pour vous qu'on ne fasse? Pierre
jolie, car!vous apporte-t-1l autre chose
sa puleur saine et sa maigreur|qu'une cruche et du pain? Une
robuste ne lui avaient pas fait!cruche, la voilà: du pain, en voi-
perdre tous les avantages d'une[là: si vous avez affaire à Pierre,
taille bien prise et d'une figure!allez le chercher. Pierre est au
agréable, |cachot,
Ce que je raconte iei de Lidi-| Pierre est au eachot! m'écriai-
vine, c'était ce que nous en pen-|je; c'est une chose impossible.
sions tous, bons et méchants. [Qu'a-tal fait?
Aussi Ce qu'il a fait? est-ce que je
les esprits les plus âpres et les!sais cela, moi, ce qu'il a fait? Est-
plus rebelles avait quelque chose|ce que cela me regarde? Est-ce
|
'
l'influence de Lidivine sur |
|
|
de plus puissant que la force, et [que je me mêle de ce que font les
qui agissait sans qu'on sût aujautres une porte ouverte trop
juste comment, par une sorte deftôt, nine porte fermée trop tard,
faveur providentielle, A Lidivinelune lettre remise secrètement a-
le secret d'affermir les coeurs a-!vant d'avoir été lue, une complai-
battus et de consoler Îles sance de lâche et de fainéant
désespérés, Quand la rage sonle- {pour vos camarade où pour vous,
vail
coeurs !s
au fond des enchots une de fil en est bien capable, le petit bi-
ces émeutes de démons qui se !got!
battent avec leurs fers, et quil Je n'ai jus besoin de dire que
meurent, sans se rendre, en mor- {Nicolas avait tourné le dos pour
dant des bnionnettes sangiantes,! prononcer ces grosses paroles,
on n'y envoyait plus de soldats. [C'est infamise! repris-je en l'in
On y envoyait Lidivine, Un ins-|terrompant, cest horrible! Mi
tant après, tout était calme, Îles anagistrats le savæient, on ré-
Dieu n'aurait pas cru faire as-|primernient sévèrement un tel
sez pour la prison dont je vous!abus de pouvoir, Le cachot est
parle, S'il n'y avait placé que Li-[une pénalité très grave: et nulle
divine. Elle était secondée par!pénalité ne peut être infligée à
son petit-fils dans ce noble etqun honune Hbre que par l'auto-
pieux ministère, Pierre était unlrité de la loi, Cette vexation est
jeune homme de vingt-trois ans. lindigne à l'égard de Pierre, com-
faible de corps, mais infatigable}me elle serait indigne an vôtre.
de patience et de courage, qu'au-|de vous dis qu'elle crie vengean-
eun soin ne rebutait pour adouciri ce!
nos ennuis et pour secourir ! Bon! répliqua Nicolas en me
imisères, Je ne vous donnerais|/regardant fixement cette fois.
qu'une ilée imparfaite de sa phy-!
Avez-vous pris, par hasard, votre
sionomie résignée et _ non pus a-|
nos
battue, de son regard bleu, plein/comme moi, qui peux quitter
de compassion et de tendresse, della maison ce soir en demandant
sa chevelure blonde, liesse, apla-|mes gages! Il est prisonnier
tie et coupée à angles droits, silcomme vous, à cela près que vous
je ne disais que vous remarquer!passez demain en re et que
des caractères pareils dans le ty-!ces messieurs de là-haut sont
pe de nos bons paysans de mon-! parfaitement maîtres de vous
tagne, ou dans les images des!renvoyer chez vos parents, si
saints, tracés par un peintre! vous avez de bons témoins: tan-
naïf. dis que Pierre à treize ans à fai-
Pierre n'était pas un grandire encore, puisqu'il n'en a fait
personnage, même en prison, Ar-}que sept, et treize ans de galères,
vivé à, selon nos conjectures, par vraiment, quand l'idée en vien-
la protection de Lidivine, il n'vidra au commissaire du pouvoir |
était guère que l'aide et le valet
des guichetiers, J'appris tard
que c'était son titre, et que ce ti-
tre, chose étrange, était une fa- |
veur acquise par sa bonne con-
duite, Jexpliquerai cela tout à|
l'heure, si la mèche de ma lampe !
brûle sr he
Quoi qu'il en soit, j'avais été
entrainé vers Pierre par cette!
sympathie d'âge qui rapproche
si vite les jeunes gens, surtout
exécutif, qui le retient par fa-
veur, comme dans un château de
plaisance, Je conviens que gela
serait dur: mais que voulez-
ivous? il n'avait pas l'âge pour
être guillotiné.
La guillotine,
|honnète Pierre, cette
|Lidivine, toutes les apparences
qui n'avaient frappé, toutes les
notions que je venais de recueil.
Ilir dans une conversation de
quand ils sont malheureux, et par deux minutes, confondaient
vette sympathie de crovances, le !tumultueuscment dans mon
sul lien social que nos discorde! prit, quand la porte se referma
politiques n'eussent pas rompu, | sur moi. Je ne pouvais plus in-
Quan: chemise s'entr'ouvrait |[terroger Nicolas qui n'aurait
dans quelque oeuvre de force, à | probablement été d' humeur à me
rafraichir notre grabat en v in-/répondre: mais je croyais l'en-
troduisant une botte de paille tendre encore murmurer son re-
neuve, où à transporter un mala-|fus à travers l'épaisse muruille,
de, j'avais vu souvent flotter sur|sur un ton plus grave que celui
sa poitrine le cordon du scapulai-| des verroux: “Est-ce que je sais
galères,
admirable
:
es
0
es-
si
ami Pierre pour un honune libre!
à!
À mms ia
d'une légisiation d'anthropopha-
ges était devenue facile.
| Un grand nombre d'honnêtes
| gens s'intéressèrent au sort de
{Pierre et de Lidivine, Ii n'y «
rien de si commun que de trou-
ver des coeurs tont disposés à la
réparation du mal quand il n'v
a plus de péril à l'empêcher, Je
ne parlais pas de ces efforts à
ines amis de prison que je voyais
souvent, parce que je savais déjà
par une expér lence préc oce, que
la moindre révolution de bureau
pouvait les rendre inutiles. Au
moment où les pièces qui annu-
laient leur jugement nr'arrivè-
rent, bien authentiques et bien
légalisées, je volai vers eux, dix
fois plus content que je ne l6-
tais en les quittant le jour de
mon absolution, Je portais à Li
divine et à Pierre vingt-six ans
de liberté.
Aussi me souvient-il de cette
impression comme si je n'avais
ni souffert ni vu souffrir depuis
C'était à quatre heures du soir,
par une belle journée de prin-
temps, comme la Franche-Comté
en a quelquefois en avril: mais
l'heure n'était pas expirée, et les
prisonniers jouissaient encore
dans la cour, sous la lumière d'un
plein. soleil, bien tiède et bien ré-
jouissant, de ses dernières minu-
tes de récréation, Il y a dans les
prisons un temps et un lieu qui
sont assignés à la récréation, c'est
moi qui vous le certifie.
Vous êtes libres, m'écriai-je en
sautant tour à tour au cou de
Pierre et de Lidivine, J'eus quel-
que peine à m'en faire compren-
dre: mais tout le monde m'avait
compris\et l'émotion de ces pau-
vres gens, qui baignaient de lar-
mes leurs joues et leurs chevenx,
expliquait assez mes paroles.
Après cela il v eut un grand
silence, un silence grave et tris-
te; car il y a d'autres liens à
rompre, dans une prison qu'on
habite depuis sept ans, que ceux
de la captivité, Lidivine regar-
dait ces femmes, ces convales-
cents, ces infirmes dont elle avait
|été si longtemps la mère, et qu'el-
le s'était flattée de ramener
à
elle s'arrêta enfin devant
vieillard tout cassé, que la fati-
loue de l'âge ou l'excès de la joie
avait comme enchaîné à sa place:
Eh! Georges! lui dit-elle, qui
te portera ton bouillon? Ensuite
elle revint à moi, et pressant ma
muin dans ses deux mains: Je
suis vraiment libre? dit-elle,
Oui, Lidiyine.
| Je pourrais sortir avec vous
limaintenant, si je voulais?
Oui, Lidivine.
Vous me mèneriez tout main-
tenant chez l'avocat de mes
sonniers ?
Oui, Lidivine,
| Vous pourriez me montrer la
maison 4 médecin de mes mala-
des !
Oui, Lidivine: et l'église va se
rouvrir; car nous Vivons SOUS un
gouvernement humain, juste, é-
clairé, qui sentira la nécessité
d'appuyer son pouvoir sur la foi.
Dieu est le meilleur des auxiliai-
res,
Vous avez raison, mon ami!
Oh! si j'étui sûre de n'être pas à
charge en prison...
La femme du geôlier l'embras-
sa et fit un snouvemert involon-
taire pour la retenir.
Voilà qui est bien, continua-t-
elle en souriant, pendant que du
revers de la main elle essuvait
pri-
/ Du
}
l'échafaud |1
que je te bénisse et que je
te dise adieu-
Pierre n'avait par-
pas encore
Il paraissait plongé dans une
reçu }méditation sérieuse et embarras-
La | sé de rompre le silence: enfin, il
sOIxX-1s8
rapprocha de Lidivine, à lap-
le petit-fils en avaitkpel qu'elle venait de Jui faire.
sælon la juste!
Jamais. ma mère, dit-il avec
fermeté, J'ai pensé quelquefois à
la vocation que je suivrais quand
mon temps serait fini: j'aurais |
voulu être prêtre, mais je
pas eu le loisir de devenir sa-
vaut, Au reste, si le ministère de!
prêtre est grand, celui de guiche- |
tier a des devoirs que j'aime et
traire, Nicolts a besoin d'un ai-
de, et il stit guintenant que ma
compassion: pour des peines que
j'ai ressenties depuis l'enfance
he m'a jamais détourné de mes
obligations, Je vous supplie de
me permettre, ma mère, de ne
pas sortir de prison, C'est la vie
que le Seigneur m'a faitf, et je
n'y renoncerai pas.
Les prisonniers étaient partis.
Nicolas n'avait plus de motifs
pour contraindre l'expression de
son excellent naturel,
Reste! reste! eriait-il à Pierre
en pleurant à chaudes larmes.
N'est-il pas vrai qu'à ma pla-
ce vous auriez fait comme moi?
dit Pierre en retournant de
mon côté,
Oui, mon
le courage.
Lidivine et Pierre sont
service des prisonniers,
CHARLES NODIER.
UNE INFAMIE
COMMENT OFERENT LES
AGENCES MACON-
NIQUES
se
ami, si j'en avais en
morts
au
Athènes, 31 mai.
De ina vle je ne fus aussi hu
milié qu'un matin entre Nisch et
Belgrade, dans le compartiment
de deuxième classe qui nous ent-
menait à Vienne, Un vilain juif
de Dédéagach me parlait d'un
scandale qui, quelques années au
paravant,. avait bouleversé in
presse parisienne, Sans vergo:
gne- ni forfanterie, hi intention
méchante, il en rappelait les
moindres détails, comme ceux
d'une histoire apprise la semaine
précédente, et il me fallut ‘plus
de cinq minutes pour changer le|
cours de la conversation,
Cette conversation en chemin
de fer, je me Ja suis rappelée à Ta
lecture d'un article du journai
grec d'un professeur de FUniver-
sité m'avait apporté pour savoir!
ce qu'il fallait en penser, On me
perinettra de le traduire, De jus-
|te, il y a‘telles expressions qu on
RS
(RE FRET PEN CAR OR NI
un|ne peut guère mettre en france
peu à la religion et à la vertu:|[Le grec, plus que le latin même,
un|brave l'honnêteté dans
les mots.
Mais il est bon que les très nom-
breux prêtres qui lisent la (rosr
sachent à quelles infamies re-
courent les agences de la presse
maçonnique pour les
et les salir dans lesprit
Grecs orthodoxes, déjà tropli
poussés par leurs préjugés anti-
tains, à se défier du clergé catho-
lique.
Dons l'E phéméris publinit le
avril mai cette prétendue
l'orrespondance parisie nue, vOM-
me si le journal avait un corres-
pondant à Paris, Elle est signée
Parisinos, Parisien.
“Paris, 19 avril2 mai.
notre correspondant : A Delin-
cey, village situé près de Ver-
sailles, un prêtre du vom de Lévi
s'est rendu coupable d'un erime
qui a justement ému le voisinage
et a déjà fait beaucoup parler
presse parisienne, Voic
tre Léyi, 1 y a çinq jours,
>
|
1
de sang sur
nant la vérité, elle
la soutane:
et, devi
éclata en san
iglots, La foule sempara du pré
tre, qui aAvou: son
vant méme que les
fussent arrivés,
coups de pierres,
donnera: mais-ce
mon plaisir que j'a
récit.
Ua autre prêtre
lu en méme temps,
dîmes professeur, brave
pieux.
n'ailces lignes est invraisemblable,
et. orthodoxe
| rom du prêtre est
|
Le pré- FE envoie,
de! sont les Loges maçonniques qui
et la manière
vs
| lite,
est
Car, comment :
1 TA
fille avait dit en cc
que le prêtre lui avait
puisque la jeune fi
sans avoir parlé, et
a été lapidé par
elle
nest
montre
S | tous les détails sont faux à« prio-
auxquels jéare veux pas me sous- |
crue, €l a-
gendarmes ne
le tua à
On me par
‘ pas pour
i traduit c:
uvait
répon-
hornme,
“Tout dans
franco i
Nous
un nom israc-
dont le réci
que presque
t-on pu
sa-
| voir, par exempie, ce que ln jeune
mfcssion et ce
répond,
Île est morte
que le prêtre
au foule avant
méme que la gendarmerie ne sur
vienne et ne
nous ui fimes quel
con.
l'interroge 2”
“Toutes les histoires de
Et
que peu la le-
pré
tendus scandales du clergé catho-
lique sont bâties
Mourlos (ninis)
prendre !
qi
come
celle-Tà.
ni sy’ laisse
Je mis le journai dans ma po-
che, et, le soir mé
un rédacteur de la
jours plus tard, il
mis cette lettre écrite de 1
né,
C'roir
j'écrivis à
Doux
ps trans-
évéché
de Versuilles même,
“Versailles, 18 mat.
vous pouvez hardi
l'abominable «
parait-il, par certa
dlomnie
Monsieur,
démentir
répandue.
journaux
nent
ins
grecs, d'après lagneile un prêtre
du diocèse de Verstailles,
Lévy. curé d'une }
née Laney, aurait
abusé du secret de
Est-il besoin d'ajoi
notant
»a1roIsse, hotrn-
isdignoment
ls confession,
er que des
noms du prêtre et du village sont
ici inesanus ! Monseigneur
remercie de votre
uon,
Mais on se
vous
COM
rappelle ia note de
le Croir du 6 mai, sur le scandale
de San
venté Ar ui jour
cal, & la Lettre de
Fe dévoilant à
Mauro Castel Ver
le, in
nat anti-cléri
Rome de B,
ce propos la-
bominable complicité du Afesxg-
gero. Or, le scanda
les n'est que le prét
de San Mauro
transposé, Mais où
ra hésite, le corre
l'£phéméris n° à pa
les: il donne le nom du
Il fait davantage.
de Paris, il situe le délit à
c'est-à-dire à Paris méine,
Lévi.
sailles,
et il invente
Laney ou
un 1h
Delancv.
le de Versuil
tendu scandale
Castel Verde!
M4 sstqyye-
spondans le
s de serupu-
prétre |
Ecrivant
Ver-
1
it
de
Le
cn Pays.
moyen
pour un Grec de ne pas croire ?
Et ce n'est pas
tendu crime a fuit
presse grecque et
étre lu jusqu'au
dans dix ou vingt
dans une -polémiqu
à bien étranger où
monieux sen servir
comme d'un argtm
que, sans qu'il soit possible
.
la fausseté,
lui en démontrer
+ * *
Au total, de
ce
Et, pourtant, je
dans la pensée des
ie
fon
Mineure où l'on parle grec
tout, Ce pré-
lé tour de Ja
récit a pu
de l'Asie
Et
ans peut- -ñtre,
e, un journa-
#! papas acri-
n.contre nous
ent apodicti-
de
honteux récit
lil ne reste rien, absolument rien,
déshonorer |
des |
voudrais
lecteurs
que
il
restât quelque chose: la convie.
tion de plus en p
du mal immense et
remède produit à
la mauvaise
presse,
lus raiso:
presque “
l'étranger par
a vraiment scandale, on l ampli
fie avec excès:
rien on invente, C
quand il
‘est, dans
n'y à
deux cas, une débauche d'imagi-
nation sadique.
de Dédéagach, et
d'Athènes ne sont ni l'un ni Fau-
Et, le
juif ture
le professeur
tre responsables, Ils sont de bon-
ne foi: ils croient
conte, De méme
ce qu'on jeu
les quinze où
vingt journaux d'Athènes et de
la | la province je ce qu'on
25 vraies coupables
grand matin, reçut la visite d'une! ont la triste spécialité de lancer
jolie jeune fille qui lui dermnada!les scandales.
à se confesser, Au cours de s1!
D'ailleurs, à 1!
‘ranger,
confession, elle lui avoua qu'elle | pourrait controler! Combien
aa un paysau du même villa-! fois n'avons-nous pas essayé
ge, qui lui avait proposé de s'en-| de savoir ce qu'il y avait de vrai
fuir au loin tous Rs deux. Ainsi) dans le récit d'un fait de ce gén-
ils vivraient heurex. La
Devait-elle aber—la fuite
ESA A Es, +
as Fe cg A PR ba di
jeune | re
fille demandait conseil au prêtre. |en
ge l'on situait
en Hongrit:
spagne ou en Italie! Et, sur
étaitidix, on en lit un. C'est par ha-
Est-ce que cela > re-|ses veux. Je né suis pas encore | fixée au jour suivant.—dans un
garde? Est-ce que je me mêle des vieille que je ne puisse honné- endroit situé en dehors dn
* : Jeltement gagner
passai en justice, en effet, dès le|mes maitres,
tidans
Quand il v
les
de
ici
sard, que nous avons lu chu de]
l'Ephéméris, et c'est aussi par
B., à M.
cet exemple encoura-
de l'abbé . de
|se il
voir. Que
|
| |
les missionnaires. —Nous natt-|
irons, certes, pas chance de von-|
vaincre des adversaires aveugles |
et fanatiques jusqu'à À hébite
ment. Mais, au moins, nous pour
rons dire à nos c vor ré
“Sovez fiers de votre clerge,
[voyez à quelles hotreire ses en
!
|
|
|
| le ; il
Vons
recours pour
ietuis ont
| votre estime,
Il est peu d'arguments apolo
gétiques qui ugrissent
| l'espr it des fidèles,
LOUIS ARNAUD.
LES CATHOLIQUES
EN ALLEMAGNE
autant sur
D'après une statistique récente
jui est basée sur le dernier re-
‘ensement général de 1910, le
‘atholicisme compte actuellement
24 millions de fidèles dans l'em-
pire allemand, Ce chiffre marque
une augmentation de 1,726,961
lepuis 1905 et un accroissement
de 9 millions environ depuis la
fondation de l'empire.
Il faut noter que cette statis-
tique a une valeur spéciale d'ex
aetitude rigoureuse, parce qu'elle
ne tient pas compte du nombre
de gens baptisés dans l'Eglise cn-
tholique, mais seulement de ceux
qui éme pratiquer actuelle-
ment la religion. En effet, la dé-
claration d'appartenir à telle on
telle confession n'est pas en AT
lemagne, comme dans d'autres
pays, une simple formalité du re-
‘ensement: elle entraine à des
conséquences financières auxquel-
les personne ne soumet sans
motif, Selon que vous appartenez
à l'une où à l'autre des religions
reconnues, vous êtes obligé de
payer au receveur des contribu-
tions un impôt spécial, fixé d'a-
près certaines règles par Fauto-
rité religieuse de votre confes-
sion, C'est ainsi que les fidèles de
se
toutes les confessions sont léga-
leinent tenus de subvenir aux
frais du culte auquel ils déclarent
appartenir ;: les autorités consti-
tuées de ce culte ont le droit d'a.
jouter, avec l'approbation et sous
le contrôle de FEtat, des centimes
additionnels sur leur feuillé de
contributions, Si bien que person-
ue n'a intérêt à se faire passer
pour catholique, car l'Eglise.
avant organisé un nombre plus
grand d'oeuvres religieuses et
morales que les autres confes-
sions, a un budget plus chargé et
requiert un plus grand sacrifice
de ses fidèles, L'accroissement
constant et régulier des catholi-
ques depuis quarante anus montre
donc leur vitalité et leur ferveur.
A côté de ce progrès des catho-
liques, les pertes des protestants
apparaisent plus‘ sensibles. Ts
sont encore la grande majorité,
puisque l'Eglise évangélique
compte 40 millions d'adeptes,
inais ils n'augmentent pas dans
la proportion Or l'uc-
croissement de la population, Ce
ui augmente au contraire dans
ss proportions désastreuses, Le ‘est
le nombre de gens qui déclarent
n'appartenir à aucune confession
établie, c'est-à-dire Je nombre
d'indifférents qui ne veulent plus
paver de taxes en faveur de lu re-
ligion à laquelle ils ont apparte-
nu, En 1905, ils étaient 12,024:
en 1910, leur chiffre était monté
à 205,000, C'est le résultat d'une
campagne entreprise par la pres:
se socialiste, surtout dans les ré-
gions protestantes, Quand au
nombre des Juifs, qui étaient
615,021 en 1910, il n'augmente en
aucune façon: mais ici la stagna-
tion est due à leur natalité extré-
mement faible, C'est parmi eux
que les théories malthusiennes
fout le plus de victimes,
s CHAPEAUX DAN-
GEREUX
“Lancet”, le grand journal mé
dical anglais, signale un fait des
plus importants, constituant pour
la clientèle de la chapellerie er
général un danger sérienx, La
préparation des feutres qui ser
vent à la fabrication des cha
peaux aujourd'hui portés par tout
le monde se fait au nitrate de
mercure et ses ouvriers employés
à ce que lon appelle le secrétage
où le frottement des poils adhé-
rents aux peaux (ks plus usités
sont celles du Japin) se tronvent
exposés à l'intoxication merci
rielle, qui peut avoir des const.
quences graves, Un chapeau de
feutre livré au commerce con
tient 0.18K pour cent de mereure,
On y trouve aussi de l'arsenie,
l'acheteur n'est done plus sûr d'é-
tre à l'abri sous cette coiffure, ui
peut, lorsqu'il transpire, avoir >
inconvémidnts pour le tissu eapu-
rible-..,
Juillet 1913
Winnipeg, Man.
.| Département
des patrons
|
BLOUSE
Li
Avant,
dos
elle
ët sur chaque bord il y
et le sont unis, En
légèrement de biais
a un revers
l'omettre ou le
cou s'adapte
mais comme
genre
“allets pour les grandes chajeurs:, 6
patron comprend: aussi un large et
collet qu'on peut porter lieu
du colles Robespierre, La manche, du
style, peut être pleine longueur
terminer uu coude forme
devant
ferme
pointillé fin, On peut
rendre détachable, Au
un collet Robespierre
beaucoup n'aiment ce
pus at
bas au
mème
ou et en
manchette
Tous les tissus qui se lnvent,
piqué, gingham et
nouveautés, aussi bien que
satin, peuvent être
dé costume
toite,
coton éponge, once
de
soie,
foule
la
pour ce
Je etc,,
genre
Le No, 6,171
prend les mesures de buste de 4 à 42
pouces, La grandeur moyenne demnn-
de 4 58 d'un Cesu de 27 pouces et
1 1-4 d'un autre matériel de 27 pouc's
patron de blouse com-
e
pour faire opposition:
Ce patron peut être obtenu en ou:
voyant dix sous au bureau de ce jour-
nul
1
L 1
‘ !
6200
HABIT D'ENFANT.
Le corps de ce vêtement est un»
longue blouse droite avec deux petits
remplis sur la longueur de chaque ct.
te et aussi dans le dos des épaules à
la ceintude, Dans le devant, au cen-
tre, il y à une bande avec boutonnié-
res et boutonnant avec l'habit, Ca
systéme de boutons continue jusqu'au
bus du vêtement, L'ampleur est pros.
que nulle, Les inanches peuvent être
pleine longueur ou coupées au coude
Pour ce modele on peut se servir de
toile, piqué, gingham, batistes ou au-
tres tissus qui lavent,
se
Le patron No. 6,200 est pour enfants
de 2, 4 et 6 ang, La grandeur inGyenne
demande 2 14 d'un tissu de 36 poucs:.
Ce patron peut être
voyant dix
journal.
obtenu en en-
sous au bureau de ce
Département des patrons,
LA LIBERTE,
B. P, 3151,
NOTRE COUPON.
Département des patrons, La Liberté,
B. P, 3151—
Veuillez trouver cl-inclus .,,...,.,..,
sous en retour desquels vous m'enver:
rez:
LT ÉPRPI TR RNU 7 CAPINT ETC
M5 40 OT 551)
OO PPRE PETER LE LU LUN PPRTS LEVELS
Bus Na...
Ville
onu nnn nas nn nat
Province
Note.—Un délai d'au moins dix jours
doit nous étre accordé pour l'expédi-
tion du patron,
MENAGERE
Un curé allemand de campagne, sa
chant le français, cherche une vieille
Ménagere. Une veuve avec un où deux
enfants sera aussi acceptée.
Cages mensuels: #15.
S'adresser à ce journal.
es
Y
GRAIN LEGUMES. [fet, tous ceux qui ont écrit sur
Blé F | Îla matière ont recommandé
“Leser 3 | Asperg: s, Minn., la doz.... 1.25| faire un choix de plantes et delnistère prendra à si
No. 1 Northérr ” | Epinards naturels, la livre. 10!leur état de maturité,
de. 3 Northerp a |Rhubarbe, Man. . O2|l'état des animaux mis au vert.
No, 3 Northern . "" [Laitue naturelle, la doz..... 20 | Aux chevaux qui ont besoin
No. MRC TEE 50% | Oignons naturels, la doz. . 25|d'être rafraïchis, d'être purgés, il
No. J Li [Radis naturels, la doz....... 20!faut donner des plantes tendres,
10 é-: 69 |Concombres importés, doz.. 1.50|aqueuses, comme le trèfle et
No, 1 Feed 0 |Céleri importé, la doz. . 1.75]luzerne jeunes encore. Pour ceux
£ U « . » … « … * … |! à n és h r res 4 =
Rejected for seeds, No. 1 ..#9 | BEURRE DE CREMERIE | fatigués, maigres et mal nourris,
do No, 2 6, 1 k .. il faut choisir des plañtes fortes,
do No. 3 sy | Manitoba, frais, en brique. 26 |comme l'avoine en grappe, l'orge
0, D ,,., : ” ‘ | ’ ! pa l
Rejected, tough, No. 1 mx [Manitobe, solide ss 23/2 |escourgeon, voir le froment. Aux
do No. 2 g7 |amons de l'Est, solide 21 |jeunes animaux, il est indiqué à
do No. % #21, | BEURRE | faire manger le vert de prairies
” Hé sh his ré {naturelles, celui surtout qui est
No, 1 Blé d'hiver M4 | Cremerie og|riche en graminées,
æ Ye, . M2 En briques séparées AE 2 | I n4 s guère possible de fixer
do No, 3 ; 59/2|%0 1 »1!ia quantité de fourrage vert qui
do No, 4 El À AT AMOUMNINMUER Pere jgldevra être distribuée chaque
Avoines |En lot 13-18 | Jour: cette quantité pouvant être
No. 2 C. W durs | Imodifiée par la nature du four-
Vo Pr w rs et. Gile be À FROMAGE. {rage choisi, par l’état de lani-
SE # 5 < Jah 72? ani? [mal qui la consomme, et surtout
Ne na 0, 1 Feel 42 Ontario APP UT 144 | par les services qu'on réclame de
No. 1 red . 92% | Manitoba (twins) 15 lui pendant la durée du régime.
N 5 ] on, | | Il
no, A 'Feed#......... 30% Ontario (twins) .....:... 14% | Aussi nous n'indiquerons ici que
Orge RU | pour mémoire les chiffres de 50 à
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No, 2, Manitoba, caisse retournée, No, 3 Naturel sors
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No. 1 Naturel, la tonne...
|
| maturité plus elles sont
let nourri=antes,
{n'ont point
voulu faire de cette
Iling Co.| doivent être les plantes.
Jute 2 P ;
ÿ Précautions à prendre dans leur
fement préalable a disposées à
LR une fermentation plus facile
NS 19.00 lans les organes digestifs.
"2400 Il est enfin une dernière pré-
ce 23 00 ‘aution qui nest pas des moins
importantes, c'est celle qui con-
siste à ne pas substituer brusque-
ment et sans transition le régime
du vert à celui du sec, Il est ur-
sent d'habituer progressivement
les organes de la digestion, à
l'herbe verte, en n’en mettant d'a-
la | es
LA LIBERTE
livision de l'industrie
(étalons, tau-
de}reaux, béliers et verrats.) Le Mi-
charge Île
suivant|prix d'achat de ces animaux et
les confiera aux organisations lo-
cakes qui accepteront de se con-
former à certaines conditions é-
numérées ci-dessons, En nn mot:
reproducteurs resteront la
propriété du Ministère mais les
sociétés locales seront responsa-
bles de leur entretien sous le con-
trôle des fonctionnaires de la di-
vision de l'industrie animale,
Pour les étalons, les membres des
sociétés devront également payer
droit couvrir une
un destiné à
[prime annuelle d'assurace.
Tous les animaux distribués
seront achetés dans le pays et de-
vront avoir été produits au ('a-
nada: on les prendra de préfé-
rence dans la province où ils
doivent être placés, Ce sern une
manière d'encourager les éle-
veurs canadiens et d'accroître
leurs débouchés. non seulement
directement mais encore indirec-
tement en faisant mieux connaî-
tre, dans tout le pays, la valeur
des reproducteurs de race pure.
Disons aussi que la division n'a
pas l'intention de placer les ani-
maux dans les régions où des
particuhers possèdent déjà des
mâles du tvpé voulu de la même
catégorie, Ue but est plutôt d'ai-
der des sections où manquent les
reproducteurs de race et d'encou-
rager les nouveaux groupements
ruraux à adopter des méthodes
appropriées et inteMigentes d'é-
levage.
Tous les taureaux achetés pour
être distribués auront été préala-
blement soumis à l'épreuve de la
tubereuline, On ne choisira de
même que les étalons ayant subi
une inspection vétérinaire rigou-
reuse ayant démontré qu'ils ont
une constitution 1saine,
Pour profiter de cette offre
d'assistance, les intéressés d'un
district devront d'abord s'or-
ganiser en une société locale à
laquelle les reproducteurs en
question puissent être confiés.
Partout où il sera possible un a-
gent de Ju division sera mis à
leur disposition pour les aider à
compléter cette organisation né-
cessaire, Le commissaire de l'in-
dustrie animale, à Ottawa, four-
nira, sur demande, des renseigne-
ments complets au sujet des con-
ditiops dans lesquelles se fait
“ette distribution,
Profitons de cet avantage qui
nous est offert de nous procurer
des reproducteurs de race pure
sans qu'il nous en coûte un sou.
Formons-nons en syndicats, un
dans chaque paroisse, et deman-
dons des reproducteurs dont nous
ivons besoin.
Le Cultivateur.
LA FRODUCTION DU
LAIT
Quelle influence l'hérédité ex-
erce-t-elle sur l'aptitude laitière
de la vache? Combien de génisses
LE VERT AUX CHEVAUX.
La nouriture verte—nous ne
arlons point de celle prise dans
Es pâturages, mais uniquement
de celle distribuée à l'écurie—
>roduit d'excellents effets: elle
Escilite la mue du poil d'hiver,
donne du lustre à la robe et fait
prendre de l'embonpoint aux
chevaux, Son emploi raisonné
améliore l'état des animaux ma-
lades, active ja digestion, rend la
respiration libre, la cireulation
régulière, la nutrition
tout en augmentant sensiblement
la vigueur,
Mais pour obtenir tous ces a-
vantages, il est
d'observer gertaines
prendre certaines précautions
dont l'ignorace ou l'oubli peu-
vent devenir la source de maux
irrémédiables.
Il s'agit done d'établir les cas
où l'usage dés fourrages verts est
indiqué, et ceux où il est contre-
indiqué: de fixer l'époque où
doit commencer ce régime: de
faire un bon choix des plantes
vertes et d'étudier les conditions
dans lesquelles on les distribue;
de limiter, enfin, la durée de leur
emploi.
Indication du vert.
Les chevaux qui, jeunes ence-
ré, sont soumis à un travail pé-
nible et reçoivent de” fortes ra-
tious d'avoine: les animaux déjà
vieux, échauffés et qui se nour-
rissent mal, ceux qui ont le rs
piqué, se, brûlé, la peau adhé-
rente, sont toujours mis au vert
vec avantage. (Ce régime est
ps nie dit M. Adenot, mé-
decin-vétérinaire, aux chevaux
qui ont les inflammations de l’es-
tomac
règles, de
iniâtre, à ceux qui sont
atteints d'ietère ou iaunisse, d'af-
facile, : *
indispensable |
[fection cutanées rebelles, de cre-
vasses persistantes, d'emphysème
pulmonaire ou de pousse,
| L'usage des fourrages verts ces-
|se d'être un avantage pour les
{chevaux qui, tout en travaillant
(beaucoup, présentent des signes
d'une bonne santé, lesquels sont:
l'air gui, l'oeil vif, les déplace-
ments faciles et prompts, l'appé-
tit et les fonetions du corps régu-
liers, le poil brillant, la peau
douce, les reins souples, ete, Il
[est nuisible, d'après M. Adenot,
. V., aux sujets affectés de ma-
lladies de poitrine anciennes, à
lceux qui ont des gourmes mal
|guéries, des diarrhées chroniques
lépuisantes. Il est funeste aux a-
nimaux atteints d’altération du
sang, d'anémie, d’hydrohémie,
d'oedèmes, d'hydropisies, ainsi
qu'à ceux qui portent d'anciennes
maladies chroniques graves, com-
me le crapaud ou les grappes.
Epoque du vert.
La mise au vert commence ha-
bituellement dans la seconde
quinzaine de mai ou en juin:
toutefois, il est impossible de
fixer une ‘date précise, en raison
de l'intiuence de la température
sur la précovité des plantes, en
raison même de la nature des
fourrages employés et des condi-
tions particulières dans lesquel-
les peuvent se trouver les ahi-
maux jui vont être soumis à ce
régime.
Le choix des plantes.
La luzerne, le trèfle, l'herbe
des prés, parfois les vesces, ex-
ceptionnellement l'avôine en
grappe ou l'orge-escourgeon,
voilà les plantes dont on fait le
plus souvent usage pour mettre
les chevaux au vert.
em
ne valent pas leur mère, c'est là
mm fait d'expérience courante.
Où,en chercher la cause? Toutes
‘onsidérations mises à part, tels
jue la nourriture, le soin et la
santé, nous devrions pour un mo-
bord qu'une très faibie quantité
on mélange avec le foin séc, et en
augmentant chaque jour de fa-
on à arriver à l'usage exclusif
lu vert pendant quelques jours
æulement, pour revenir aussitôt,
par une transition analogue.| ment regarder quelle est la va-
mai, en sens inverse, du vert au|leur possible du taureau.
sec, On a remarqué maintes fois
jue les génisses provenant d’un
Durée du vert. bon taureau sont bonnes laitiè-
Un régime du vert, peut êtrel:es; c'est parce que ce taurean
soutenu vingt à trente jours, ra-!provenait lui-même d'ancêtres
rement plus.
On peut, pendant l'usage du
vert, continuer à faire travailler
les chevaux, mais il faut tenir
‘ompte de laffaiblissement pro-
luit, et continuer,—augmenter
même, parfois—la ration d'avoi-
le,
Le régime du vert augmentant
les déjections et les urines, il
faut prendre soin, pendant qu'il
lure, d'aérer les écuries et de les
enir très proprement.
Telles sont Vs règles et les pré-
“autions qui doivent guider tout
agriculteur désireux de donner à
ses chevaux un vert utile et vrai-
nent avantageux,
jui étaient bons laitiers.” 11 y a
à une question d'hérédité; savoir
+ servir de cete hérédité, c'est le
sæcret des gros rendements et
qui peut nous valoir, des milliers
le piustres, Le malheur est qu'on
ne connait souvent la valeur de
es taureaux par le mérite de
leur progéniture qu'après les a-
voir vendus pour la boucherie,
Un cultivateur ‘contrôlant le
rendement de ses vaches—et tous
eux qui ont l'esprit progressif
ipprécient les avantages énor-
nes de contrôle—sait que l'em-
oloi d'un bon taureau lui vau-
drait au moins 1,200 livres de
lait de plus par vache. Tous les
nembres. de sociétés de contrôle
levraient done s'unir pour ache-
‘er des reproducteurs de race pu-
re, qu'ils changeraient de loca-
‘ité Le les deux ans, et ils ne
‘arderaient pas à reconnaître sur
‘eurs propres troupeaux les effets
merveilleux de l'hérédité,
l'ommunication
DISTRIBUTION DE RE-
FRODUCTEURS DE
RACE
Ln ministère fédéral de l'agri-
du Ministère
“ulture communique aux jour-
vs . 5? PA 4 de CP]
naux limportant renseignement fédéral de l'Agriculture.
qui suit: es
Le manque de reproducteurs
LES RECOLTES AU
CANADA
de race est, à l'heure présente, un
des principaux pr qui s’op-
posent au développement de lin-
dustrie animale, dans beaucoup
de régions du Canada, et notam-| D'après un bulletin du bureau
ment dans les districts récem- j
t
les agronomes|année, par l'intermédiaire de lafment évaluée à
animale, |! soit
vérité un prineipe absolu. En ef-lune distribution importante d'a-!1912, la superficie semée en
inimaux de race
|
En admettant que plus les|ment colonisés. - Recannaissant cœll'Agricnlture d'Ottawa, la super-
plantes vertes s'approchent de Ia! fait, le Ministère fédéral de l'a-{ficie totale semée en blé, an Ca-
actives|griculture, a décidé de faire cette! nada, cette année, est provisoire
«
4,816,3%00)
27.900 acres de
Acres,
qu'en
blé
LAUCIANEE
plus
le printemps étant de
icres, soit une augmentation de
13,100 ncres. L'avoine occupe
9,608,500 acres, contre 9,216,900
cres en 1912, soit une augmenta
tion de 291,600 acres: l'orge oc-
pe 1425200 acres, soit une aug-
mentation de 10,000 acres, et le
sigle compte 126,500 acres, soit
une diminution de 9,610 acres.|
Pour le blé, l'orge et l'avoine pris!
ensemble, l'augmentation repré-|
sænte 459,500 acres. La superficie!
“onsacrée an foin et au trèfle est |
évalnée à 7,475,600 acres, contre |
1,633,600 acres, occupés Fannée!
dernière. |
La superficie totale semée en!
blé, dans tes trois provinces du!
Nord-Ouest, Manitoba, Saskat-
“hewan et Alberta, est estimée à|
),613.,800 acres, contre 8,961,800 |
icres: celle de l'avoine, à 3.207.
700 acres, contre 4,913,900
+ celle de l'orge à 852,600 acres, |
“ontre 809,800 acres, ces différen-|
*s représentant une augmentu-
tion de 52,000 acres pour le blé,
de 293,800 acres pour l'avoine, et
le 42,800 acres pour l'orge, soit
388,600 acres pour les trois ré-
voltes,
FUNEBRE DECOUVERTE
Vingt cinq squelettes mis au
jour à Syracuse.
Syracuse (New-York), 19 juil-
let.—En creusant les fondations
l'une maison à Onondaga Hill,
des terrassiers ont mis à jour
vingt-cinq squelettes,
Cette découverte macabre a se-
mé l'émotion dans le chantier et
cette émotion s'est ensuite répan-
due dans la ville. Plusieurs cen-
taines d'habitants se sont rendus
sur les lieux pour voir de près la
funèbre trouvaille,
Une constatation qui ne man-
que pas d'intérêt a été faite aus-
sitôt après la découverte des sque-
lettes. Les uns étaient , couchés
sur le dos, d'autres sur le côté,
d'autres la face contre terre: les
uns avaient la tête du même côté
que les pieds des autres.
11 semble donc que les cadavres
ont été jetés là à La hâte et quel-
ques personnes ont émis l’hypo-
thèse d'un crime resté »mysté-
rieux; mais le grand nombre des
corps rend cette opinion insou-
tenable.
Il est plus que probable que ces
corps ont été ensevelis en 1832,
lors de l'épidémie de choléra qui
fit à Syracuse plus de cent vict-
mes. Ce qui donne plus de poids
à cette opinion c'est que les sque-
lettes ont été découverts près du
County Home. Il est très possible
que les autorités aient abandon-
né le terain voisin pour la sépul-
ture des victimes de l'épidémie.
Tempérament poétique.
Elle.—Comme toutes ces feuil-
les qui tombent doivent éveiller
en vous de mélancoliques pen-
sées.
Lui.—En effet, il me faudra
payer un jardinier au moins pen-
dant huit jours pour m'’enlever
tout cela,
la ville,
s
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nnipeg,. Man, 29 Juillet 1913
PR EEE
|
” uaniètre é étre 14 n “ Hume. 21 } et, oi! La ar es moven d'un poignard : |
DANS LE MONDE étaient tachés dl sang squ'alde <usse à 61 ésarmée : on crui-lne au-desns du coeur, ‘autre!
lenx tres de teur una que 1e rardes = ivrent | dans la poitrine, du côté droit,
Les pe de x petits enfanisià des actes plus gruves d'ivsnbor.!la troisième à ln cuisæ gauche.
e : : riièbre n one «l-!
UNE "ONTRS TRE Ali à 1 siffle stondiut que den|00: 66 ouvts entsets dans oe) ENT ET Re En td
BINGHAMTON se sitre : t Le Ÿ ve S 7 , Da (PRE d' 1! ! L nie L - es tutor tés d premières étaient : mortelles, k |
tin ’ Il je sr - l'ure où s'étaient réfugiées del Vatican réclament son aide médecin la affirmé plus tard. |
; L le Mn #1 niifer que ph nombreuses femmes et jeunes fi Une balle de revolver l'avait}
: ‘ : ait. À . Îles, les tentures et° les tapis ont itteint à In tempe. |
M 5e Fovape ün_mérces dog tu puraentiété lacérés, les murs ue Les demandes de la garde Le docteur Hamilton, du St-|
gi. ; ‘. , iverts de sang. | suisse sont rejetées. John Hospital, et Je révérend
incendie. Cinquante ns meeting 2 fs un | Le corps d'ube filiie dé 1| et John OHara, de l'église Saint
sonnes blessées et brulées | ti + AL 4 ds d D it \ été trouvé dans le tuvau ; Mathieu, furent appelés et ne
dont plusieurs mortelle- (a br be Ni ds a F7" poële par où elle avait vou | Roi 2 juil vt.—Les A tardèr nt pas à arriver. Le doe
ment. Dh ut «4 , employés lu s'échapper, Elle avait quatre dientions _ = pue SUISSe Ulteur déclara que Cahill était
! es tronivuient dur , T [ble = faites nvec une baion es An Ont ele TEJelees AUJOUT- ! mort depuis une heure et demie
fu T le ns Binghamto Clo-1reHe Dans une HAISON on a | d'hui ? : iu moins, LÆ corps fut tr ansportk
Binoghautots \ RE c bg { i [LE we t on ‘incen- | ronvé nine mére ét son enfant | 4 non se "à J als x Vu , ‘4 te cle poli €
At. Une terrible tastt ‘ été décpnvert, quarante-qua- |" fe 34 agua se aa à re mme Pre _ “rt e +» ptite
2 EEE ‘ l { “late ajo HS AVAMENE UE SET = Ans M in revoivel OT L are
Peas: 4 1m #4 ci rh ad 4 : 444 si purs : | gras 5 Pr js cour du Vatican et c'est là que Smith et Wéion et le Le tn
x Pie $ Dr yes ‘ 0 fes 7e È sp ere Pen paie | les enfants « A nue étaient [en omumandant leur fit savoir!989: une seule balle a ét
(x 2L ‘ tte | ; e m HE 9 . ‘84 a À ra per x, les PF lun res Aavarent à) EU demande avait el reje rec Le revolver lu polis eman €
? n dé F hat o Cu Led tro LopItaux #S nt wn ALL lancer en Pair et les rece [1e attendu qu'ere portait üt-!tait encore dans <a Pr ve Le
A ’ si ; | à 7 k Le tt or sur la pointe de leurs baïon [terne ln discipline emble indiquer que ahill ne s
; A ° à dt à bras | x rngl net | Il mjouta que ceux qui ne vou-|méfiait pus et qu il a été frappé
: / ‘ 1 | jinient pas se soumettre nl eu ivant d'avoir pu se saisir de son
\ ‘ \ Pr As k . Tr | ment pouvaient s'en aller et que !arme,
| nent te ee nom Plusieurs des jeunes files au [TRENTE CINQ NEGRES|#: organisateurs du mouvement! Le bâton du policeman était
a À ù Me . - [seraient remerciés, ion loin de oi tro on à trou
tait D: ‘ era W “iternt 1 Aa vie | BRULES VIFS Danse la journée, : les garde va couvert de sang.
\ ; À Ltée is LS W ‘« dL L ai br qe ge ae [suisses ont demandé une audience! Le dé ‘puté commissaire Dough
fr | | ” + fau cardinal Merry del Val, se |erty, prévenu aussitôt que possi
r le mbre le rendit: sui Fra ke la pe tro | [ls périssent dans les flam-l ii du Vatican. suguel: Hsible de ln wioit de son subordotiné:
, k de: P ve le Mt amer ÿ ras mes qui consument ont déclaré qu'ils crmignaient quels rendit à Brook lvn en automo
! ” s\ Le DS nt ee ni oran ra : leur demande avait été mal inter-!bile, ACCONMpPALNÉ ‘du quatrième
é té mit pas moins delafin de recueillir q elques indica leur prison. Lt Lo A ra /
+ ont plunieure oft.-de ltio ur les causes du déssétre.| preétes | député commissaIre Dillon et du
ain PAR AE riilurés | M l'on ou lte auf Riad ; {capitaine Coughlin, FE donna des
ww ‘ 4 l' poh de là où HUE Liere provi jen F à lenèlins Jackson (Missouri), 22 juillet Les urdres 24 M. le meurtrier el
\ quatre heure t demie de !iment ir ce qui reste de l'immenu Le Enfermés dans une cage, dans LES NEGRES D'AFRIQUE nés SAP pres Fr 4 a; solent A
1pLt nid ine heure et demie ble n'est q l'une masse nforme | 4 ferme. prison d'Oukley, à vingt ET LES DANSES IN- “Esp thè aies il l: bl
npre \} e alarme | 124 le débr ilcinés où tordus, milles d'i trente Es prison | DECENTES JE? wc : plus p 298 |
ros avaient été retirés des rui L oroner Wilson et le dis-IMiers noirs ont été brül vifs| st que le policeman a été tué par
rh y triet attorney Meager ont « inelquand un incendie se déclara duris | ‘ Ù réa eo A des voleurs qu'il avait nt
( espace | jui 1 onférence cette hill, mais ils leur prison, On les vit se préci Ce qu'en dit un missicnnaire essai Vanit € de pénétrer tr él)
se Pim avaient envühi n'ont v e mettre d'accord. Onlpiter sur les barreaux de leur| anglais. æ, Î ne tentative de cambriolaze
escaliers. :ile mloirs et les{dit qu'une action judiciaire sera [cellule et essayer de les briser. want été commise 11 y a environ
illes où travaillnient oavriè ouverte contre M. Reed B. Free | Le rs cris attirérent les gardiens | ne trois semaines, on peut penser
ét wuvrier wnn, président de ja Binghamton| le la prison, mai den ci he pu-| ] Londres, 24 juillet M. ( raw -|[qu une deuxième tentative a eu
F planches ouvert de {Clothing Company et peut-être|rent approcher, car le flanme | ford. . Fautenr À Fhinkine RSR s à Ta ai
fflons de tout tes et de ma-{contre plusieurs autres personnes [vient déjà envahi l'escalier | Black un missionnaire qui à puits part, un pe a Rata fui
tiô Hauminable offraient{en faisant partie, [conduisant au deuxième étage où | passe vingt-deux re Res les peu PR Rd ŒAyOorr use À € We sur 1w
ai Han 1n «lin mer ve On dit aussi que les poursuites|se trous vent les prisonniers, Les! place noires de l'Afrique centi'a ut} ras en x nr à pt
eux : t ute ‘ ati ærtient lDiasée ur l'in uffisance [Une ‘pres les autres, les imalheu |le, a dit à in reporter du #Dails tion «un men re une andue.!
her entier était détr Hldes moyens de sauvetage, En ef-[reux tonbèrent uns les flanmes,| New s es É + il y a huit jours, lraduit gere
vai ñl “ume de la paille.|fet, les fenêtres donnant sur lesfoù ils périrent dans d'atroces La chose qui da le plus frappé | le dé) puté ae vs ed Dillon, 1
Une fabrique d trument le iliers de sauvetage étaient très|souffrances, { [à ion retour uns mon pays, fut LS par. son camarade
nusique, contiguée 4 bâtiment. élevées et il paraît qu'il avait fal |. Les prisonniers sont occupés, le|c'est cette “ragtine music que pur) el pr, Lie Re ph
ittuquée par les flammes, fut lu disposer des escabenux où fai [jour, duns les hamps de coton et, | l'on-er tend ei et qui vient des|don LS es bandits aient vou
reusement endommagée. Les per-lre construire une marche afin le soir, ils sont placés dans uneltribus africaines, ainsi que cer-|?e SR".
tes totale ont estimées à $100.-|d'en faciliter l'acci Muis cette chambre uribée, La ferme prison |aines de ces danses indécentes Des empreinte digitales, re:
en précaution n'avait pas été prise d'Oakles est une des plus impor-|qu ils ont bannikes de chez eux. marquées sur la porte de l'église,
Un témoins M. Lawrence,| pour toutes les fenêtres. tuntes de l'Etat. “Et remarquez que ces nègres, ont et ee derert ca éng
omptäble de 1 egmpagnie, 4 Læ bruit évurt, en outre, qu'il [qui ont interdit ces danses, eue dl es que portait le baton de
fuit le récit complet de cette ca-{v avait de In ganoline lans le point qu'elle ne,,peuvert se pro-| *F ‘ liéeinan Cuhill était ré
tustrophe, Il a déeluré qu'à ln}sous-sol, ce qui expl Aie ait Îes UN ENLEVEMENT EN dure pt M hette, ne sein PT GtSeatS- doit De at
prentière alamne, erovant à un}deux explosions successives qui AUCUN vetemen LOT ea ; Fr se :
exercice en «ns d'incendie, les ou-[ont été Sr inipolods, AEROPLANE NS !t SR gb is e rs de Jr ne a
wriers ne herchèrent pas à fuir. | IE semble d'ailleurs qu'il y a MEURTRE D'UN Po f re y: penei SL COR ER
C'est alor duédes hommes quil vuit à chaque étage une grande Comme au bon vieux temps . . ants en bas âge.
passaient devant Va fabrique se !quantité d'objets combustibles, M. s È Û LICIER | jus
pi ipiterent à l'intérieur et fñ Freeman dit ŒUL les planchers 6 FHEPRHEN i
rent sortil le fermes, Mu tauien balavés à intervalles de Pari x) suille () arl |J h C: l ill é L INVENTEUR DU TELE.
lors, il était déjà trop tard: k quelque heure afin l'enlever #+ DEA ra 7 ar QT n Ruth onn ani trouv mort sur PHONE
Dutiment 4ont entier etait la | tous ks débris d'étotfes les pu Fe AA sde AV sal aftaire | les marches d une église
proie des éléments. Au moment! piers, ete, Mais in cértain nom Un idees. s Halluin it a Brooklyn. | Lu
où k flame. S'élaneèrent dans!bre d'employées disent exacte es exhibitions vi, k Le ministre des finances ac-
l'escalier principal, le spectacle [ment le contraire, Elles disent “nv, ville A de us M 21 7 corde un bureau de ta-
qu ‘oflril dors était horrible à {aussi que les planchers étaient se LL LS e 1 7 x “à el 3rooklvn, juillet. Le poil bac à Melle Bour-
vu les femnes prises le pa-|hu leux, offrant ainsi un aliment pré À pu VRRETERROR # RL TELE L John : ( ahill ÿ ete troi l
que, sé runient vers les échelles! facile aux flammes, gr 4 e ‘étaient passé vé mort sur l'es alier de Péglise be #00 |
le sauvetage ou sautaient par le Les fenêtres étaient naturelle-|,, A. COMMENL SeGUIENt passés leutholique romaine dé Saint-M: ; ot |
fenêtres, De tous côtés on MAN-|meut ouvertes à cause de Ia cha n DL ES rot) thieu, Lincoln Place, à Brook Paris, :91 juihet.- M. Bour |
luit de murs et les ambula ur; il existait done partout un he EN « L'avis he | lvn. € est Mine Alice Sehuldhan seu], qui eut le premier L idée du
és necouraient de tou point urant d'air qui ne pouvait D. Duo DD de “bn noi qui fil cette triste découverte, téléphone, est mort récemment
le la ville, La whes dalar-!{qu'activer le feu. On ‘explique etage ue Sa 2584 de SEA Avant ouvert sa fenétre un peu dans In pauvreté,
ji iugmentuient Ve brut eétfuinsi que vingt-neuf minutes a ri 4 » hr NARQNE Pe de six heures du mutin, elle Retraité des postes, il laisse u
ijoutaient, à la onfusion, Onlprès la découverte du foyer d'in ” .# mp nr 1 | Janv) as HR [vit le :GFPS inunimé du police ne fille, qui n'ayant droit qu à un
n'arrivait pas à ramasser les fem-!cendie immeuble ne fut plus st J sd É F4 er Fes “ 100 man € appela aussitôt son ar, | tiers de la pension de son père,
mvs blessées pour les transporter! qu'un humense brasier dans Îe- ki # “u y" pa | 7. LE | dé | Ce A à descendit à la hâte [ne touche que quelques centaines
dans un garage voisin où tous les{ quel avaient déjà péri la plupart |” dr bee | we ér) Fr: f fe : [ets à peine dans la rue, il rencon de francs par an. J
uédecins du pays étaient réunis des victimes exploi au 4 de Fe [tra le policeman Dillon qui lac Le ministre des finances vient
Des automobiles furent réquisi-{ lelle était l'intensité de # re 28 17 fr patient “|compagna, d'accorder à Melle Bourseul un
tionnés pour transporter les bles! foyer que des arbres situés à plus Lestsr li so si Por # nue do Cahaill gisait In face contre ter bureau de tuba, qui lui rappor
sés duns le moins de temps po de cinquante mètres ont eu leur Ps cor" ke Re sq à . [re Il portait trois blessures, fai-[tera environ 1,500 francs par an.
ble duns les hopit tuIX,. \f uillage entiererent r'oussI dé ol: É ee + fille dé 1
Pendant « temps, les pompiers | que leur Éécorce e détache par nur de peu le e, : ataptes 4 le de _—
fuisuient des: prodiges de valeui pl ue : prb Fa! patine dv son
et leurs efforts furent en partie! M, Freeman a dit que vingt aid ail à Fr. die S nf
ouronnés de sucres, 1l- purent | pou cent du S emiplovés de lu com- Vi es. 44 “ “ ” D side ie DER DEMANDES
irrèter la marche des flammes sur | pagnie étaient des étrangers: Fa- pre UE + ve
lost | . ibsolument bre de faire ce qu'il
: & principale, mais tou es Liens, Polonais, ou juifs, mais AU lui plaisait et qu'elle svrait éter
butinents site 1 ouest, entre! lu plupart etaient Amèr tes ina Ge PE ai LE di où pi Des hommes et des fermes pour être nos représentants
È po ar —. 2 : m4 et à ur nas ae dir) 6 lote de: é Do 1011 qu'il lui aval } dans chaque paroisse du Manitoba. Merveilleuses possibilités
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Ou te le eus d'une jeun hle |inent ne enquéte sur les causes :
travanilannt nu 4e etage qu [ELA lie lu ‘atustrophe,
par une sue duré s le fe Le La mutinerie de la garde
léclura, ins si iute elle ©
fait des blessures auxquelles elle LES ATROCITES BUL- suisse.
w survivra sans doute pas, Ses| Se
he ne 27 ge og GARES | |
an: | Rome, 21 juillet. 1} s confir-
Il É à : È me que les soldats de la garde
Le témoignage d’un officier|.;.+, au Vatican, se sont neuti
Le nombre des morts atteint! de la marine anglaise. |" 1æs mutins ont présenté au
4 tinel Merry del Val, une note
soixante Cinq. Une di-! k relatant leurs revendications et
dnlns de jeunes filles sont À Loi lres, 1 juillet, Je “Dai indiquant dans quelles conditions
LA lelegraplh a vecu, de son cor ls sont disposés à rester au Vati-
mourantes. {respondant d'Athènes, une dépé-|can, S'ils n'obtiennent pas satis-
{che disant que le commandant faction, ils sont prêts à quitter le
|[Curdale, de ln marine anglaise, | service.
inghamton (New-York), Y#lconfirme les atrocités bulgares. Le cardinal Merry del Val s'est
Îlet La catastrophe d'hier a} onmaandant, qui a visité! longnement entretenu avec Îe pu-
itteint des proporbioi plus! Doxat après son abandon par les | pe, pour tächer de trouver une!
grandes encort qu'on ne l'avait! Bulgari déclare avoir vu des | solution satisfaisante,
l'abord pensé. Ca n'est plus lelbundes de hien dévorer les! La garde suisse a été formée
vingt-cinq à trente morts qu'ilfcorps des vietimes pur le pape dules IT en 1505, Les e ra e :
faut parler, c'est le Nxante Deañcoup avaient été enter- | hommes LÉ recrutés dans les! Maison d'éducation ti 2 Te
ing et peut-être davantagr |rées, mais On put néanmoins! eantons de Zurich et de Lucer- Dre dE qui aspirent à
La plupart des victimes so! {| opter près de 600 cadavres. ln ils s'enmrage nt pour cinq ans devenir prêtres missionnaires oblats. Pour plus amples ren-
des jeunes tilles de moins de vingt Le commandant Cardale et ses [1 s doivent avoir, au moins six seignements s'adresser au R. P, Directeur
uns et parmi les autres il n'y alhonunes virent, dans une + seule | pieds de haut, et appartenir à Q .
que deux hommes, Dix personnes |conr, 300 por s, dont 120 fem- lune famille dans laquelle le ser- Juniorat de la Ste Famille
tes el enfants
sont mourautes à l'hôpital. l'ous avaient
Une file de cadavres transpor-
L
été
tués à la baïonnette et mutilés de
L IT e au ;
[coutume héréditaire,
Vatican est devenu une
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me ibientôt Son exartien de consrien- comté, pi des veaux! Aux deux extrémités, pourtant, | leur badine, croyant à un vain si-|
c' is. ice; si parfois il y en avait unel Baptiste C'anayen. \|deux grandes attractions inédi-|mulacre. | |
M. le euré était de retour sa- let qu'iléel fréppera la poitrine! eme | tes méritent de retenir l'atten-| Une pancarte, fixée à un mono-
medi de Saint-Bonifece où il se, disnt: “J'ai grandement pé-| (tion. C'est, d'une part, le Salon! plan, promulgue cet avis, qui, ill
swuxté à Îa retraite annuelle des! y!
prêtres du diocèse: jl doit
s'ab-!
ché contre la justice, le fair
Le |
SAINT-LEON
| des arts décoratifs, merveille de
Y a trôis ans, nous eût stupéfnits:
: "" Iqui est dé aux Canadiens- igrâce discrète et de sobre élégan- M gr mr à forfait, Voya-
writer cette semaine pour ASSET ui soûk je régime britannique, | —— ce, où l'on retrouve, mais renou-|ges en aéroplanes: 2.50 le kilo-
à la belle et grande fête du sacre! des |
de Mgr Béliveau qui sura lieu à
la cathédrale le 25,
...
Les Révérendes Soeurs Oblates
de M. IL. nous ont quittés Iundi
soir, pour Saint-Boniface, où el-
les askisteront à la retraite qui
injures et de la boue lancées si
[injustement à la figure de nous]
|tous à la patriotique (hic Stam-|
pede) du 12 juillet à Brandon. |
|
gré “rider” la loge: mais il ne
pourra “rider” les Canadiens:
Notre paroisæ vient de se co-
tiser pour offrir à Monseigneur
Béliveau, à l'omasion de son sa-
cre qui aura lieu le 25 prochain!
une mitre d'or, Le R. P, Marie-
Antoine Straub, curé, M. Josæph
Labossière, M. Ovila Gareau, M.
Let qu'il demandera pardon
[1
Notre ministre pourra à son
aussi il pourrait en
| Prosper Payette, syndics, se ren-
itelés par cette invention mesurée
Idont témoignent les artistes de
|France, tous les éléments d'inté-
|rét que nous avons pu apprécier
(à Bruxelles en 1910: panneaux
décoratifs, tentures, bibelots, joy-
aux, menus objets d'art appliqué
dont quelques-uns sont des chefs-
d'oeuvre,
mètre,”
Décidément, le progrès marche
tout de même d'un furieux train.
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| se \ (Eant que ses itlées et projets ne se- | Les paroissiens ds Saint-Léon line nouveauté, On voit, coquette- —— | Estimés fournis gur demande.
| Madame F. Mollot et sa fille) nt pas meilleurs. Le n reconnaisean. lent groupés en de claires et lé- ee #25 4
| Melle Lily MoHot qui étaient en| #æ souviennent avec recOnnA1ssan igères vitrines, des vases d'une Bruxelles, 21 juillet.— Les fè- |
promenade depuis plusieurs jours! RTS ce de leur ancien vicaire : ils M Eatité d'ivoite jaspée de teintes|t® données à l'occasion de l'anni-
| chez M. Marcel Mollot sont re-| SAINTE-.ANNE DES |réjouissent de son élévation à l'é-| si
‘4 ” 7.4 .] > 20 1e encore avec é- . n û
' …. dernières à leur tour, sont ré.| ‘€ me souviens en ad - | vreries, des fleurs et des fruits! nationale,
compensées de leur travail assidu!mMmotion des paroles si graves, si onceaux, et un paon, au |
M. Alfred Norris qui nous let de leur constante application [justes et si patriotiques qu'il|Par m pes rs + ds
CR + atdent ot Aivoué 1774, porta Pilâtre des Roziers etlaux notabilités commerciales. “SAFFORD”
‘ À : é Ai :
Î M. V. Ebrard qui était ici de-| La semaine dernière le Rév.| Nous espérons avoir la joie delle marquis d'Arlandes, Nos bal-| Le président du conseil a, dans
puis deux mois est retourné dans! Père Magnan, o.mi.. directeur! seevoir un jour au milieu de!‘ mme plus sûrs, sont son discours, fait ressortir la pla- dans votre maison, vous
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tournées chez elles à Winnipeg. |
mardi,
... |
M. et Mme Marcel Mollot sont |
de retour d'une promenade de!
trois sermuines à l'Ouest,
, rl
1
Melle Foy, de Carinan, Man.,!
était l'hôte de Melle B, Palus, la
semaine dernière,
. »*
vait quités Vantomne dernier
pour aller voir les siens en An-
gleterre est de rétour ici depuis!
vendredi dernier,
...
M. Ulrie Dionne de Winnipeg. |
est en promenade ici depuis sa-|
medi soir, |
..
MM. Charles Rivers, #F. Mu-
gneson et C', Johnson, sont allés |
voir les “homesteads" du nord de|
Winnipeg.
. |
* + +
M. ét Mme DeFroment doivent
retourner cette semaine à Somer-
set, Man,
+ à à
Jeudi prochain le 31 courant,
À FL Cat 2 rx à on Dé À res avec un seul feu, En
grand pique-nique à Fannystel-| 4, Saint-Raphaël, Sask., et M. DE BORDEAUX ;
le : tous sæ sont donné la MAIN, lle cé de Saint-Antoine. Sask.. A l'Exposition de Gand À d'autres termes elle sauve
pour faire de ce jour un succès] nt venus faire une visite à! in combustil 2
; Fin Mimet Lg déne de lnlr0nt vents | du combustible et de l'éner- :
sur toute a ligne: les gens de Ja Sainte-Anne la veille de la con-! in Ni. ;
ville qui voudraient venir passer | ération de Mgr Béliveau. M.| La participation française, à VINS ROUGES VINS BLANCS Mn 0 Po Re
ré x à , EC : Ÿ : : . + ñ DD } Te A AR 4A 2 »,
agréablement et en bonne compa- | }aphé Nadeau est un ancien vi-|l'exposition de Gand, est, de preuves et serons heureux
Bnie une Journée en Campagne. | cuire de Sainte-Anne et il enl|loin, la plus importante: l'immen-!f Chateeu Margaux, Chateau Yquem. de vous les montrer
seront cordialement reçus ici, Il garde le mêmé excellent souvenir ÿ JG: .
y aura jeu de balle, toutes sortes
de courses, etc,
Le train part de Winnipeg,
gare du C. b R.. à 9.25 a.m, On
ourrait retourner le même jour,
» train-gst de retour en ville à}
9.15 pm. Venez en grand
bre,
....+
M. le curé a vélébré mercredi!
dernier le dixième anniversaire!
de son élévation à la prêts: un
grand nombre de personnes se
[cours des diplômes,
; aveu el évê
ment est quelque peu dédommagé|®n faveur du nouvel évêque
|tion, Mesdemoiselles Maximilien- |
ide droit !
Itional qu'est pas content de
|piscopat et prient Dieu de Ini ac-
|corder les grâces abondantes pour
[accomplir sans faiblir et avec
Honneur à notre couvent ! |courage les charges multiples
Le convent de Sainte-Anne a | dont il va être investi, pour le
décroché T4 palme pour le con-[plus grand bien de l'Eglise, de
Nos
CHENES
bonnes! l'Ouest Canadien, en particulier
religieuses constatent une fois de | du Manitoba. is d' |
plus que leur inlassable dévoue- | Qu il me so permis d'exprimer
ces
par le succès de leurs élèves, Ces quelques impressions,
nous fit entendre les 24 et 25 juin
dernier,
Animé d'une foi ardente et ron-
ont | vaincante, d’un amour patrioti-
que, sincère et désintéressé, le
nouvel évêque ne peut que plaire
à nos coeurs de catholiques fran-
cuis. Je forme donc des voeux
pour la bonne réussite et le plein
succès des oeuvres et des travaux
entrepris par Sa Grandeur, tout
en remerciant Dieu de nous avoir
donné par l'intermédiaire de son
Pontife un chef digne, vigilant,
La plupart des
d'ici sont passées
concurrentes |
avec distinc-|
ne Landry et Rosa Lacerte
obtenu les deux bourses, offertes
par le Caindian Club pour l'his-
toire du Canada, Melle Bernadet-
te Perron a conservé, «le toutes lez
concurrentes, pour 1 “Entrance”
le total (de points) le plus éle-
ve,
Honneur et félicitations à qui
bienveillanee, plusieurs scènes et |
des plus charmantes, passées à
Suinte-Annèé pendant son séjour,
censerveropt Josgtemps dans nos!
jar … ENBELGIQUE
une vraie fête de la venue,
Lorrain.
+.
Monsieur abbé Nadeau, curé!
se espace qu'occupe les halls où
sS'abrite ses multiples sections,
comprend à peu près la moitié de
{la superficie couverte de toute l'ex-
Hé moustache! mon vieux!! y|position, L
paraît que c'est le boucher na-! Comme dans toutes les exposi-
i celtions, ce sont les industries de
que les paroissiens gardent de ce|
digne prêtre,
++ *
temps-cite; v conte ses peines à
tout lesmonde. IT a peur d'être
battu ct pis çn va y arriver ben
luxe qui prennent en France ln
plus grande place, Toilette, n-
meublément, décoration, bibelots:
sur, j'teñ passe un papier, Y voit|
pu rienque des tempérants pi lui
y 6 pas ben ben instruit tu sais, il!
appelle ça des nationalisses:; y
c'est dans ces élégances, quelque-
fois bien frivoles, qu'il nous us.
dra chercher des indications sur
les courants du goût moderne et
lexquisement blenes, et de toutes
|menues figurines, si frèles qu'on
craint de les briser en y appuyant
{trop le regard: bibelots d'une sua-
|vante élégance, dont le haut prix
lénourett les plus passionnés n-
Imateurs! Au mur du fond. une
|tapisserie, moderne Gobelin, mon-
itre le due de Berry recevant en
|grande pompe son fameux “Livre
|d'heures”; il v a là des costumes
ibrillants, des brocards, des orfè-
{tout premier plan, déployant sa
[queue ocellée: c'est coloré et cha-
|toyant.-ce n'est pas prodigieuse-
ment beau comme les tapisseries
d'autrefois, Mais où sont les Go-
belins d'antan ?...
Dans la section des sports, tou-
te une escadre aérienne _ déploie,
|flambant neuves et lustrées, ses
lailes et ses hélices de bois,
On y trouve une vieille connais.
[sance de l'exposition de Bruxel-
les: la montgolfière bleu et or, or-
|neé de soleils et d'aigles, qui, en-
méme quand ces oiseaux ne mar-
versaire de l'indépendance belge,
ont eu cette année un éclat tout
particulier,
Le temps avait bien voulu fa-
voriser cette belle fête et un 'so-
leil radieux n'n cessé de briller,
Les rues étaient magnifiquement
pavoisées: jamais on ne vit au-
tant d'animation dans Ja ville et
jusqu'à une heure avancée de ja
nuit les Bruxellois fêtèrent di-
gnement et joyveusement leur fête
Anvers, 21 juillet. Hier na été
“élébré, en méme temps que la
fête nationale, les fêtes du cin-
quantenaire de l'affranchissement
de l'Escaut.
Des drapeaux flottaient à ton-
tes les fenêtres: le soir, de bril-
lantes illuminations donnaient
encore plus de splendeur à ces
belles fêtes,
La chambre de commerce a of-
fert un banquet aux autorités et
vement des travaux du port,
Chateau Larose,
Chateau Léoville,
St-Emilion.
St-Estèphe. Médoc,
IJ Bordeaux en barriques et
| demi-barriques.
St-Julien,
330 Rue Main
“Vins Francais
Haut Sauternes.
Sauternes,
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Sauternes en barriques et
demi-barriques.
Maison Fondee en 1880
Richard Beliveau, Limitee
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The Safford
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Quand vous installez une
vous une économie parce que
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temps les plus froids, con-
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servera la chaleur dans vo-
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sont rendues à l'égliss mercredi, pero que lai pi d'autres y ont|les fluctuations des modes; .car, 1.41
où a eu lieu une grand'messe, Nos!ben peur aux prochaines éléc-len dépit qu'on en ait, la Ville-
meilleurs souhaits à notre dé-
}
tions, {Lumière est restée le foyer de ray-
D RRRRRRRRRRRRRRRRR RAR RAR RAR RAR RAR RAR RRRR ARR RRRRRRRRRRRRRRARRRR RAR RRR RAR RAR RAR RAR RAR RAR ARR RAR RARE 2222222222)
dette tte tte tete 444444444444 44444444
que le sentier de la querre était
louvert, remarqua cette particula-
On sentait qu'il y avait quelque
chose dans l'air, que cela devait
tout cela: il avait trouvé un pré-
texte réel dans une passion subite
que le Kabyle reçut dans le dos,
deux lexiques allemand et latin,
comme par hasard, ne l'éclairè-
{Cette attaque extérieure, inventée
rité et mmédiatement résolut éclater: et, à chaque heure du|dont il s'était pris pour la gym-|rent pas davantage sur les projets! par les Trumard, consistait essen-
| d'en profiter pour l'usage indiqué} jour, on croyait que Je grand\nastique. L'enceinte réservée pour! belliqueux qu'on nourrissait con-|tiellement dans la location, pour
RE EE nn LE LUE LE 7 |plus haut; il s'offrit même le|spectacle, la belle lutte allait | elle séparait les deux divisions;|tre lui: et, sans la moindre dé-lune demi-heure, de trois orgues
|plaisir de faire, avec son canif,|commencer: aussi c'était une fier-lles élèves y avaient accès à toutes! fance il entra dans la fameuselde barbarie, tout ce qu'on avait
Feuilleton | lune large croix sur chacun des|té d'être initié an peu aux projets|les récréations, mais, en novem-|étude où, devant toute la divi-|pu trouver dans lu ville, et qui,
à |souliers du surveillant ; total: une}de la bande Merluehet : déjà Tru- |
La Liberte
Le grand grief contre Clément
était constitué par un ensemble
[pure de chaussures de 12 francs
PAR
mois, C'était le prix de la décla-
ration de guerre,
Dans la cour, on ne se sentait
|pas de joie, Dès la sortie de lé
|tude ou des classes ou du réfec-
|toire, on allait dans les coins, on
faisait des petits groupes qui dis-
lcutaient vivement les différents
versations sérieuses épicées; la
bande Trumard et Cie s'en char-
imard, Médérie, avaient vague-
[cour où en pleine étude, et là, La
lui casser d'une façon tont à fait
lextraordinaire; on auat déjà
prévenu le surveillant de numé-
roter ses os afin de pouvoir les
reconstituer ultérieurement...
| En réalité, Merluchet n'avait
|pas des idées ausi belliqueuses,
Ibre, les agrès sont déjà froids, et
{la plupart des potaches aimaient
de se geler les doigts aux barres
fixes. i
L'agitation des esprits produi-
te pur les projets Trumard, Mer-
a 4 et Cie, accentuait encore
cette désertion. Quel prestige
pouvait avoir un pauvre trapèze,
lorsque, tout à côté, dans la cour,
sion, la bande Merluchet devait
.isans débrider,
à su manière, sonner
devaient grinéér
guillarde-
sous les fenêtres de l'étude la ro-
|perdue pour ce pauvre homme,!ment dit que leur chef. voulait|mieux ensevelir leurs mains au|ment le branle-bas du combat. mance des /ragons de V'ilars:
PIERRE L'ERMITE [qui en gagnait tout juste 50 par| provoquer le Kabyle dans lalfond de leurs poches plutôt que! Pour les élèves, le début des! parle pas, lose, je l'en'sup-
hostilités. avait coûté fort cher à
préparer; mais, indépendamment,
que tous étaient pénétrés de Ja
vérité du principe: Ce qui com-
mence bien finit bien, ils avaient
été tentés par l’exceptionnel con-
cours des circonstances qui les fa-
vorisaient: les fenêtres de la sal-
plie!... et la moudre sans
moindre interruption, de 11 heu-
res à 11 heures et demie, |
Or, juste à 11 heures, le
réveille-matin du Kabyle, sons-
trait le jour même par Médérie
pendant que le domestique fai-
propre
sait la chambre, remonté soigneu-
y ins, £eait ou plutôt s'en chargerait|/plans de campagne. Merluchet,| Très soucieux 4le l'intégrité de salon voyait le groupe discuter àlle d'étude donnaient sur la rue.| sement par Merluchet et introduit
de choses dont tous ces gamins, ultérieurement; car, pour l'ins-[appuyé à la barrière de à aym-|peau, jamais 1] n'aurait osé faire} voix basse, avec des gestes ani-lrue passagère, populeuse, surtout|dans une statue de la Ré ublique
la plupart mal dégrossis, ne se nustique, avec des airs à la fois/quoi
rendaient pas compte; il y avait
un peu de tout: la piété de l’en-
fant, son air trop réservé, le peu
d'empressement qu'il mettait à
adopter le débraillé des allures et
des conversations, une supériorité
évidente de nature et d'éducation.
Ce grief était chronique, comme
disent les médecins, en ce sens
qu'il pouvait durer longtemps,
mais 1} n'était pas encore aigu.
Même les plus avancés ne pou-
valent faire un crime irrémissible
à un enfant qui n'est pas sorti de
chez lui, d'avoir conservé quelque
chose des nidiseries maternelles,
tant, il y avait une grosse nouvèl- | na à 8. k
le dans l'air, le journal la Virqule | détachés et mystérieux, n admer
—directeur responsable, . Merlu-| tait autour de lui qne son état-
chet—avait officiellement déclaré|major, c'est-à-dire là fleur des
la guerre au Kabyle à cause de la! pois de la division, les cancres les
brutalité, éroeurante, des puni-| plus invétérés, les fortes têtes,
tions despotiques infligées par lui disposés à tout risquer: et, dans
à son chef. ces circonstances, les plus nuls,
À » : S les plus vicieux, prenaient aux
On le lui avait fait savoir Par !veux des collégiens une autorité
un petit poulet très anonyme dé-|Stonnante: les plus jeunes des au-
posé dans un de ses souliers qui,!tres divisions vs voyaient dans
en l'occurence, avait servi très fa-| une espèce de demi-jour triom-
cilement de boite aux lettres. |phant, avec une sorte d'auréole
Le domestique chargé du dor-| faite de crainte et d'admiration,
toir faisait en même temps laleffrayés par leur audace, : Le
chambre de M. Ménard. Tous les/grind déhanché de Merluchet
Hi que ce soit qui eût pu len-
rainer à faire connaissance avec
les poings du Kabyle qu'il savait
abominablement osseux: seule-
ment, il laissait dire ses lieute-
nants, bénéficiant du prestige que
l'annonce de projets aussi mer-
veilleux mettait autour de sa té-
ie, à
Au fond,il voulait se venger,
|mais en restant dans l'ombre, en
|poussant les “risque-tout” à des
jactes qu'ils seraient seuls à payer
C'était, en petit, l'image de” la
grande vie, une réduction de la
Commune, où l'on fusillait les
Igardes nationaux qui faisaient
més, des éclats de rire, des poses
héroïques: aussi n'y avait-il, dans
la gymnastique, qué Clément et
cinq ou six autres, qui représen-
taient certainement cerque la di-
vision avait de meilleur,
M. Ménard, très préoccupé par
l'approche d'u éxanféu Qhil pré-
arait péniblement ndant- les
spas heures d'étude, ne voyait
rien. [1 s'était mis très en colère
après l'aventure arrivée à ses
souliers: l'économe l'avait cahmé
jen lui donnant 10 francs; quand
lau billet, il n'# croyait pas un
[mot et le regardait conne une
pure vantardise. Un professeur
le mercredi, jour de marché, pré-
cisément celui qu'ils avaient choi-
si pour tenter leur coup. Ensuite,
cette étude durait deux heures,
deux longues heures énervantes,
que la perspective de la prome-
nade du soir rendait souvent tu-
multueuses: c'était des diction-
naires qu'on jetait avec fracas, un
lencrier renversé, un bans qui
craquait lamentablement, des sou-!travaillerait de son mieux, qui a-
pirs poussés par-ci par-là, pres-|vait dilaté la rate de tous les po-
que inconsciemment, et qui, tout|taches dé la division. Clément eu
de suite, mettaient le Kabyle hors! avait entendu parler un peu de.
de lui. Bref, pour un champ deltous les côtés. et il n'y aurait pas
(bataille admirable, c'était un\prêté grande attention. sans Va
servant en étude de modéle d'or:
nement, devait déclancher ltu-
dessus de la tête du Kabyle, qui.
entendrait tout... mais ne ver- ”
rait certainement rien, à moins
d'enlever la tête de plâtre qui pe-
sait bien une trentaine de Lila,
C'était ce plan laborieusement
combiné, ce coup de pétard en
pleine étude, pendant qué ébiacun
champ de bataille admirable,
Ps mitié profonde qu'il avait vouée
croire au nommé Lieu, comme
A1 craxait, cinq ans auparavant,
matin, il descendait sa chaussure! devenait une facon de Spartacus|le coup de fusil à cause des tren-|de sciences, précisément ce M.| Aussi, Merluchet n'avait pas|depuis ces derniers jours au bra-
à Q ditaine, Il s'agissait de
la remontait cirée vers 4 heures/rêvant l'affranchissement des es-|te sous par jour, pendant que les! Flameng que connaissait le no-lhésité à dépenser trois franes|ve M, Ménard, Cette amitié, sans
du soir, mais la porte du surveil-lelaves de l'internat: un frémisse-|gros bonnets, les directeurs res-|taire de Noyon, se promenait wc | amd “l'attaque extérieure”, D'ail-| même qu'il s'en dout, l'avait por-
Le decrasser avec quelques bons lant était alors fermée, il dépo-|ment d'anxiété courait à la sur-| ponsables, passaient le détroit, | lui endant les récréations et luilleurs, ces 3 francs lui avaient étélté à se mêler aux diffégents grou-
sait les souliers en dehors, ‘sur le! expliquait de son examen ce qu'illaussitôt fournis par: un. externe pes ét à écouter, plus qu'il :nlaue
coups de poing, quelques coups | face de la peau quand il passait,| faisant sauter Je champagne et
de pied énengiques, de lui forti- paillasson, comme à l'hôtel, Mer |la tête droite, la bouche dédai-!chæntunt la fraternité! [ne pouvait comprendre tout seul.|qui, pour:les besoins de la-canse, laut fait en twupé ordinaine:; aus-
Deux ou trois balles de jeu,[avait vendu. à un “houquiniste}s, quand ik entra en études, le
‘fier les oreilles par quelques von] uchet, à ladüt de tout, dopuisipuue, à une Ligne du Kabyle...| Clément restait en dehors de
Ca
Aînsi. ontre l'érection d’une é-!
vole normale bilingue et. }a no-
Ininmation de trois inspertenr< ca
tholiqnes pour ke écoles france-
anglaises, nous avons obtenn ta-
. DISCOURS DU R. P. JOYAL, OML.
PRONONCE AU CONGRES DE LA JEUNESSE CA-
ap
nfatio!
let nous espérons que votre obole
æra généreuse. -
Nous comptons kr Je renfort
le vos pereonnes. Venez grossir
| les Bulgures empresrent |
de combler. |
| La commission a trouvé
corps de cent femmes brûlées vi!
ves: lex Bulgares, après les avuir!
les!
citement vertains adoueissmentsile courant de colonisation quelnrrosées de pétrole, # mirent le!
THOLIQUE AUX TROIS RIVIERES très appréciables dans la miss enlnous sommes à provoquer del feu. Le corps d'une femme » été!
Veigneur de la loi inique à Jnllest & l'Ouest. Pres et mères ‘de! découvert, les pieds coupés et üne |
Ph. (campagne. Par deux fois, nous! famille, &i vous ne pouvez vous|cordé autour du con. Des jeunes!
Monwigreur, Monsie ke Pré-lberta et de la Saskatchewan auxiavons fait tuer le bill de L'école | résmudre à quitter le-vieux foyer | filles qui avaient résisté aux Bul-
dei, mwen ohgrs anciens ea écoles séparées, Ce méme geste. |obligntoire et nous avons ton-ldes #ncêtreks. eh bien! donnez- |gares, ont été mutiMées. Cini-
unes Mesidnbes, Messieurs vous l'avez répété, de facon plas!jours maintenu, dans nos écokes.!nous-dt moins vos fils et vos fil-! |quante- deux d'entre elles ont été]
A Le A de vd qpngrèe sur l'en énergique æeuvore, en 1912. en fa-[le costume religieux et le cruci-Fles: vos fils en qnalité de prêtres, | masse rées dans la rue. |
“ip primiatré Anne la pro Veur de vas frères du Nouveau-lfix. L'arée dernière, }n légisiatu-|de missionmaires, de-frères ensei- | Le noinbre es "viétimes est{
ince de Québec, tenu au æin de! Manitoba re vota les umeridements Cold-!gnants, , d'inatituieurs. d'hommes! d'environ denx éehts14% reste de!
la » hisloils héroïque inar Et fous n'oublierons jarais{wel: bien “qu'ils n'aient encore | de professions lihérales et spécia-|la population a pu s'échapper ai]
tyr de la civilintion chrétienne qu'à VAréna de Montréal, lors/Produit auonn fruit visible” ilslement des médecins: vos filles moment du bombardement de là!
duns l'Ouest cofadien, Le Sieur du grand Congrès Euchariati- [Men dénotent-pas moins une c er-len qualité de religieuses où d'ins-lvilte par les trottpes grecques!
de la Vérandrye, près de Ja tom-lque, c'est bien la question scolni- Mairie velléité de rendre justice : |titutrices, Nous saurons les rénu-|qui avanéçaiert rapidenient. {
be véncrée de l'immortel cham- re manitobnine que sous avez ac- lu moins, ils sigmifient l'aveu, de!mérer aussi biemet. mieux que! TT est prouvé que le massacre}
ion, avec Mgr Taché, des écolesiclamée dans la personne vénérée la part cle nos adversaires, que Ja |dans la provinee de Québec, avait été prévu. |
du Mafitobn, Myr La- de l'évêque “blessé” mais jamais!question west pas encore réglée! Enfin nons comptons sur votre! Vingt mille personnes se tron-| . £
6, sous le haut patronage en-)“vaineu” Mgr Langevin, Pour|C'est une brèche dans la imurail- appui moral, sur votre bon ex-[vent sans ant à Sérès, Plus dé} Affilié à l'Université Gun Manitoba. Deux cours classiques, l'un
fu. de Ka Grandeur Mgr Clou-‘tous res avtes courageux, braves!ie. ! emple. quatre millé maisons et mille ma- français, l'autre anglais, préparent au titre de B, A. de l'Univer-
tier, le grand évéque organisas camarades, je vons remercie cor Tout dernièrement enfin, lho-[ Qu'on -veuille bien Je remar-|gasins ont été pillés, puis incen sité. En outre, cours" éommercial complet. Vaste terrain.
tour « 0ti10 iiholique. dinlement. norable M. Roblin offrait à l'un|quer, les groupes de l'Ouest Jmi-!diés, Les pertes uwinsi subies par Pour renseighements, s'adresser
convenait qu'à l'harmonieux. Vous parlerai-je du “Statu/des nôtres un portefeuille de mi-{tent d'assez près;ceux de l'Est.!kes commerçants se montent à] AU REV. PERE RECTEUR, Éd
éphcert de oix de Québec, delquo” de notre question solaire?1mistre. Pour “funeste et gênant De méme que, par le passé, s{huit millions de francs, 2,324 Le Collège, Saint-Bonfface, Manitoba.
l'Ontario et des centres cana-! Non. ve n'eat ni le lieu ni lheurelqu'il soit, ce don n'en est pas!ont déjà donné de mauvais votes,|/maisons jnives ont été incendiéés | _
diens franca des Etats-Unis, selde la faire: et, du reste, on nelmoins un acte de stricte justice|comme leurs frères. de Québec, de | ainsi que 18 églises grecques.
iélat une voix des provinces de me l'a pss demandé, Un mot [à l'égard des catholiques quifméme à l'avenir, ils voteront en! ‘Le consul d Autriche rapporte]
lOuest, An bien. les membres pourtant du programme d'° ap ès | ont avcepté à condition qu ‘1 ne catholiques, si vous leur donnez que sa femme a été violée en PU-T +étttétetertetete tetes eee étés tttéer ee
du Comité Central ont-ils con. lequel se ponreuit Ja Jutte pur Jébit 4er À gr td s 0 y de Pme de la partait Re 90 tp fs déni C | | 4 “ n $
ji et ont-ils demandé à leurs la revendicatior otale de nostaresæinent complet et Mina de! dance vis-à-vis des partis, de res- | f a derniere oconpalion def] + ra
re le lacbas de leür envover. km Le Ce ue ramimelleurs griefs, prit de sacrifice de L intérêt per-!Guergheli par les Bulgures, tous! { Winnipeg Church Goods ?
pour la cireon tance, un délégué nous a été tracé, dans son ency La lutte, à l'heure présente, se sonnel, et de l'union infrangible, les habitants n'ayant pu réussir | ? . » i
tant Spévinl, Leur tentative 6 clique “Affari vos”, par le grand}fait au sujet du régime tyranni- es le terrain religieux et sous |à s'enfuir, ont été massacrés sans|| $ Cie Ltée. ?
tnt demeuré nfructuens, ls Pontife Léon XIIT: que de la double taxe dans Jeslles diréctions du Pape et des | pitié. loute la ville a été pillée | ) *
nt songé, en dése poir de caux, La lo: que l'on a faite, (l'ar- |centres mixtes de Wi innipeg, de évêques, [et neuf membres de In commn-| Nous avons regu dernièrement un envoi de livres signés den ns
À faire appel à un de leurs eama- rangement Sifton - Greernrway),|Br Es de Le Pas, et du Por- Vous avez sans doute lu dans nauté massacrés. L'archevêque À monter uit tunis ‘ile: wilème dit ridhdtelut Mbeutéé 7
indes de la première heure, tri- dans un but de réparation, est |tage la Prairie, les journaux que, l'antomne der- qui avait été fait prisonnier, nel £ “ : É +
fuvien par ue heureuse cir- défectueuse, imparfaite, insuffi-| Si nous ne réussissons pas à nier, Sa Sainteié Pie X, fit cons- s'est SAUVÉ que pur miracle, Deux|| $ ‘"ellé en cartonnage souple et peut âtre mis entre toutes les malus. Ÿ
constance, Ontarien par l'obéis sante, Cest beaucoup plus que les| faire abolir cet inconcevable sys- tire dans l'enceinte du V ati- églises ont été occupées par les! pe Le prix de chaque volume n'est que de 40 cents port compris. |
Sanee, ais, par naisstice, avant leatholiques demandent et qu'ils{tème, il:se pourrait bien qu'après|can, ne vaste école PÉIANE Bulgares qui interdirent aux î
but et à Jamais imunitobuin. ont droit de demander.” lune longue préparation des for-| pouvant contenir plus de 1,600! prêtres de dire In messe en grec. || + 7 RENAN CSSAIANINENAET
d'autant plus manttobain quil à Or quoi que l'on dise et quoi-fres catholiques, nous finissions élèves: auxquels l'enseignement | A Stoyakovo, le prêtre a été|| $ ;
tpempé sx lèvres à fn eonpe anè que l'on fasse, tant qu'une ques-lpar suivre lexemple que nous|est donné, par des religieux et|imussacré: les plus notables ci 1 PREMIERE LISTE »
re de Ju perséention et qu'il es- tion n'est pas réglée selon in juz- [donnent actuellement nos frères|des religieuses, en dehors de tou- toyens ont été emmenés par les|| £ »é
re toujours, avec une irrédue- ice, elle n'est pas réglée, Voilàfde l'Ontario. Comme eux, sil le[te Migérence de la part du HOoU- | Bulgares, On ignore leur sort, | + L'Anneau fatal, par Charles Foley; illustrations de G, Dutriac. +
ble tenwité, boire, un jour, au pourquoi, après bientôt 25 ane. faut, nous dirons à nos ennemis: gemmes italien. ; À A Bordantsa, sept personnes! ? Anne-Marie de la Providence, par Daniel Laumonier; illustrations i
calice de la vietoire, Fi je le ‘puisque rien encore n'a été “Messieurs, vous avez fini de Ce geste de Pie X était plus ont été musacrées; dix-sept ont Le d'Orasi. 2
confesse, sans serupulé, je ne fait dans les centres mixtes”, la{nous voler: nous cessons de paver!qu'un acte de générosité; c'était|été d'abord emmenées à Dorian, t Les Audiences Joyeuses, par Jean Drault; ilustratious de Guydo
sis fait un cas de conscience de question scolaire au Manitoba,[pour faire instruire vos enfants.|une lecon donnée à l'univers ca- puis à Sérès: depuis on a perdu|| + Le ral Fantôme; par Jacques des Gachons; 1lüstrations : de i
me rendre à leur pressante in bien Join d'être morte, “es plus L'argent est dans notre poche, !tholique. leurs traces. î LE | MERE È j s $
tätion, : vivante que jamais venez le prendre si vous le pou- Frères de la province de Qué- are } + le FR avi de Simone, par Georges Beaume; illustrations dé P. 2?
Frères iles : Vieilles province Notre devoir est de réclamer |vez.” Espérons toutefois que!bec, à l'instar de Pie X, étäblis-|: A A negorisls me habitants onf | $ Cadette de Ghabis ns var Champol: illustrations de Ken: Lelong. i
de Québec et d'Ontario, prêtres sans trève ni mere, avee enlmefnous n'aurons pas à en venir là.|e, dans’l'enceinte sacrée de vo- sep D - LES a. PES $ La Caravane de la ec pa Kart Mas illust apr de Meyer *É
et laïques, vous surtout frères de et fermeié, aussi longteu ps que Car il nest peut-être pre aussi tre province-mère, une école ps F > de pe ee, re nn | 2 Le chateau de la. Vélllèune: ag Gù Chditeÿ] ure; diustéations de ?
VA. C4, © an nom de tous les justice complète ne sera pus ren-léloigné qu'on le pense, le jour où! franéhiement catholique: confiez- ses ap D''ARANO" CE ee. à PMR Lucien Métivet, Î
Canadiens-frangais perséeutés et due, Îles catholiques, conlisés en “unllu à des instituteurs et à des ins- ortza. | Ÿ CollierD'Or, par Daniel Maumonier; iustrations de Marcel Pile, 4
déluissés des nouvelles provinces, Sur quel terrain et d' sir | parti de Dieu” et soutenus par{titutrices parfaitement religieux : Les Grecs ont découvert dans Le Compagnion du Dauphin, par Simon Boubce; filustrations de <
au nomn des membyes des Ceréles quelle tuctique faut-il agir tous les esprits larges et bien | par des additions et des sous-[ün couvent catholique sept irré [+ Fier. :
La Vérendrve et Provencher dovut l'heure actuelle! Jusqu'en ce ensants du Dominion, seront as-l{rgetions o: iportunes, et discrètes, guliers et un officier porteurs ? Les Compagnons de l'Alliance, par Jean Guétary, illustrations dé %
je sul ur le l'autorisation, per-| derniers temps, nous Avions peig tr forts pour faire respecter, à Su Aie A À à tout contrôle ex- d'objets volés, ? Les + no ‘ants de l'Air, par Georges de Lys: illustrations de A ;
mettez que je vous salue avec a-!péré obtenir quelque chose de {Ottawa, les principes fondamen-|oessif de la part de l'Etat: bref! Une endiliéle. hole : à, Qier E 1 MARS A nn ere Ds EU CU IE i
our, admiration e{ reconnaissan- part du parlement fédéral. Mais!taux du pacte fédératif. | faites-en comme une“ école-mo-!gheli, a fait découvrir dans l’éco- Les contes de Lépée, par Henri de Brisay; {lustrations de Zier, Ÿ
cé, Je vous salue et je vous félici depuis les tristes _reculades de! Enfin, quelle que soit l'issue de dèle” sur sage nous, vos frè-|le et l'église catholiques des ob Damaris l'Athénienne, par Henri Guerin; illustrations de Dutriac, n
te pour de grand succès de votre!1905 et de 1912, il sembie bien[la bataille, soyez assurés qu'ellres de l'Ouest, faconnerons nos jets ayant appartenu à la 13e[[ + La défense de Paris, par Jules Mazé; illustrations de documents de 1
congrés à [a fois théorique ei que d'ici à que lques années, ilfsera toujours nôtre cette parole, ! écoles séparées, var ane fois compagnie d'irré réliers bul gares. || $ l'epoate. î
pratique. “Je vous félicite et jefn'y ait plus rien à attendre d'Ot-|de Mer Langevin, le jour de safnuus aurons réu LA :vepren- E EUR LT La demoiselle blanche, par Charles Foley; fllystrations de G., À
Vous remercie de la délicate at-tawn. consécration épiscopale : “Laisser dre la acarmms itilet “et - là RANTR Duiriuc, Î
tention” que Vots avez tou) rs Nous nous sommes done forcé-{sacrifier nos écoles, jamais! au- Laine si irectio Belgrade, 19 juillet.—Te mi- Les Cru ee dé feu, par Jules Ma; illustre de reproductions
bb ip Eard. ue, FF Se Cet repliés sur le terrain de laftant vaudrait quitter le pays. Or 1e H x nistère de la guerre serbe a publié La Dette et l'otage, par Æ Edhor; illustrations dé Paul Destex, Ÿ
n'est pas la première fois, cuma-|législature provinciale. .[nous sommes chez nous et nous # aujourd'hui, un rapport nccusant|| Ÿ tn x ‘
res, que vous pensez À nous, Jà. étant donnée notre fuiblely restétons alkéi longtemps De Éhuo Dan bals ec eue î Les Deux ARAMRAL VE par Ernest Daudet; fustrations de Dutriac. t
Nous nous rappelons «qu at soir influence, vouloir emporter ie qu'un prêtre dira la sainte mes- LES AT T si et Be dv at é lo È Je L'Encles (ee CoPRTRIper. atrpes de Lys; illustrations de Dutriae,
RER premiire PAL Fu Aù pet | rs draftils : eu le buis de Mes : PE: : PA fin a 4 < FF For one L'Enseigne de Vaisseun Paul Henry par René Bazin, nombreuses 6
, L prenner reu 1 inorceau tout d'un up. r'a1 su # Det 2 frs À | nccusent les Grecs, Ces massacres illustrations. ,
1905, à Montréal, vous avez fuit lune utopie, Nous préférons sui- ché, ont été, assure-t-on. confirmés. L'Etoile du Pacififue, par Georges Price: illustrations de Jordie.
insérer dans votre programme vre Ja ta + recommandée en- Pour rester fermes et debout BULGARES Le ministère de la guerre njon- ) la finnçcéé de Brumaire par. Jean: Drauit, {llustrations de Conrad.
primitif, lequel, Dieu merci, H'afcore par Léon XIII: “En ativn-|sur notre com _ terre canadien- te que des soldats serbes blessés ? Fille de Preux, pau: Jean Guétary: illustrations de Louis Edouard
pas changé depuis, l'article sui- dant et jusqu'à ee qu'il leur soit|ne “où lotte le drapeau britan- HS" ont été horiblement torturés. Les ? Fournier: i
vaut : donné de faire triompher toutes nique portant ee æs plis glo- Bulgares n'hésitèrent pas, bien] + La Fille de boyard, par Paul Yalb; illustrations de Gaston Lhüer.
“En outre, ils se mettront anlles revéndications. qu'ils ne re-lrieux nos droits sacrés avec In UNE ENQUETE qu'ils fusseut mourants, à leur! Le Rilleule de du Guekclin, par Pierre Macl: illustrations de M. Pile, *
courant des écoles du Manitoba! fusent pas des satisfactions par. [trace de notre sang” nous comp- briser les membres, leur arracher g_ "ones 0e TOOL T SERINes GES, par Han Casetbtes Te i
et s'ittétesseront at redressement [tielles, C'est pourquoi partont|tons sur le secours de nos frères les veux ou les brûler vifs, » AD corn a dater Pr tn er y Qt
complet des griefs dont souffrent loù la loi, ou le fuit, ou. les bon-!de la province de Québec, Salonique, 1 19 juiflet. =] ,1 côom- L'inspection du champs FOR RrIvEIS par en are des Gnehons; hoapoiggess de #, Dutrinc,
le itholiques de cette provines, [nes dispositions des personnes Sur votre secours, pécuniaire mission parlementäire, chargée taille a pronvé que les cadavres " ph ban 2 be nt te mvcapie snibedéaun 20
uivaut en tout In dire Fe n don- aus offrent quelques moyens!d'abord, Nous avons fondé deux|de visiter les villes et villages où avaient été horriblement mutilés. | Î
uée à ve sujet par l’enevelique de! d'atténuer le mal et d'en éloigner! journaux: “Le Patriote”, pour|les Bulgares ont commis des n-| b + +++ 6
Léon XILL" [ls ont tenu parole. | ave antage les dangers, il con-[les Canudiens-francais de la Sas-[trocités inqualifiables, envoie un meta fi pepe i , DRAM CSSENMNERE a7
Dès l'annee 1905, en effet, vous! vient tout à fait et il est utile|katchewan et “La Liberté” pour|rappétt de Sérès, disant que la Sur Je boulevard
déposiez sur la table du Premier qu'ils en usent et qu'ils en tirent{ceux du Manitoba. Tous deux ville dl été complètement décrite Mi tunté, qui était aveugle, ? WINNIPEG CHURCH GOODS Cie. Ltée.
Ministre une pétition chargée delle meilleur parti possible,” sont destinés à devenir quoti-| part l'incendie, Dix-sept notables! A nr | SN ET Î à
plusieurs -milliers de signatures,| De fait, grâce à ce procédé.|diens Pour lés soutenir, 11: #elontieu 1nt@% Fivuréée à conpale MO Ja semaine dernière, + 226 Rue Hargrave, Winni M
£ ait, grâce à ce procédé,|diens, Pou soutenir, 11 selont eu ln'tée Fiiversée à conpsl 4 telle benncunp. souffert ? 4 , innipeg, Man.
protestant :conbre li mutilation {nous avons déjà repris, sur l'en:[pourrait que nous fussions obli-[de lionnettes et ont été aps Non Siléa DEA E RÉ c FOI.
des droits de vos frères de PAT nemi, quelques bribes de justive.|[gés de vous tendre la main àfencore vivants, dtins une foss | oufie Le ! 0 PAS ONE 4eeett ete tte tt ettthee ete + +++ +406 #46 #0
| 7 | F g | .
mercredi matin, il était au eou-{d'attenire, de craindre, on vou-!pen près comme le dompteur maî- dont, il ,ne s'explique, pas encore! vaient tenn à ce que leurs enfants! A côté de lui, assis sur du male Valmont- fera
vaut de tout, et,
coeur se
d'avance, son!druit déjà que ce fût fait...
fait à la pensée de ce
arriver,
llheures 2, rien encore. Dé-
qui allait |jà on se retourne vers Merluchet, formidables, fouille l'étude et les
le surveillant avriva très tran-|pâle comme un linge, et le sur- coins particulièrement suspects.
quille ‘axeé plusieurs livres sous| veillant, très intrigué, commence! Oh! sil entendait seulement un
gris, embusqué sons des sourcils
le brys Au milieu d'un silencelà délaisser furiensement sa bota-|rire étouflé, S'il surprennit un
absolu, presque extraordinaire, [nique, \ s regard d'intelligence entre deux
iguuma son büreau, puis ehaeun | l'out à coup, là: tout près, sur|élèvas-... Mais rien... rien que
ilecta de travailler du mieuxtle trottoir, sous les fenêtres, écla-| Clément, qui, le menton dans sa
qu'il put: ét, eh face d'une étudelte une musique horrible, plutôt! main, un pli douloureux aux lè-
aussi modèle, M. Ménard, se sen-|trois musiques infernales s'accor-|vres, semble souffrir pour son
tant tout rassénéré, se mit duildant abominablement en fausset,[ami. De temps en temps, Merlu-
aussi à piocher sa botanique aveclet qui, munoeuvrées avec flegme, :|chet lève 1m oeil sans intelligen-
tour de
les notes de
une telle ardeur, que les lancent à
veines de airs,
autour
bras, dans leslce, qu'il s'efforce de rendre plus
front en gonflujent |? la romance fa-|béte encore; les deux Trumard
témpes. meuse des Pragons de Villars: |fouillent dans leurs dictionnaires,
Ne purle pus, Rose, je t'en sup-|Médérie taille précieusement un
|plie.., |crayvon. .
Le Kabyle, sans bouger, regar-[ Ne parle pas, Rose, je t'en sup-
de l'étude entière, où chacun tra-{ plie!
vaille maintenant avec rage, Le! Car me trahir serait un grand
Le sur son cahier. péché,
| D'abord, il ne comprend pas. Merluchet lance en-dessous nn
tion, leg yeux tournaient presque [Une singulière idée, pense-t-il, [regard à li pendule .…. encore un!
pri iblement vers: la tête ‘blaci [n'ont ces imendiants de vénir!quart d'heure, jusqu'à 11 heures |
de de a: République, d'où mare [jouer entre deux murs, juste à unlet demies d'ailleurs, tous les Leu:
er dans quelques instants des |endroit où il n'y a ni Rae, se lèvent en cachette vers elle: il
ni boutique, ni appartement. y a dans l'étude une envie folle,
grosses |
stli
des
Vers 11 heures moins un quart,
quelques kevèrent: on se
poussa un peu le coude de place |
en place, el je ne suis ‘quoi de ner-|
veux se nnit à planer sur l'étude,
Bien que chacun en particulier
s'eforçüt dé résister à la tenta-
iètes se
sons étranges dont on ne se figu- (M D à De nique vrp ble d à
i î se ï s x 1 Û pe "
uit pus encore bien l'effet, [Mais la ChOSe S AgETAve, les rois! irrésistible de rire et une crainte
Ai nat: tnt Lui lwpôtre: veulent décidément tra-[chez chaeun de commencer le
Si va ID X @UL pis QUélisiller une autre fois pour Mer- premier . En face de cet hom-
9e 2 «nt aire ne PE het, on dirait qu'ils s'animent | me qu'on sait violent, qui regur-
1 : attrer t }
plu re ailes is avants Me ee là tourner leur manivelle: si Ros|de, pâle de colère, les mains cris-
rt » ’, ed e roeur de wi | parle cette fois- "i, ce ne SETA pas pées au rebord de son bureau, le
: » q 1 F | n yet » Li
E. * LS à ei À 5 4 ipité "| faute d'être conjurée de se taire. .|plus “risque-toat”:a peur.
+ Nubvie, Lres € onné de ce si- Et de droite et de gauche, sans Mais voila qu'au-dessus de
lence de plus en plus extraordi-|
lhesure, Suis
s'évouter, ils recon-{tête, à une ligne derrière lui, é-
mencent la tirade énervunte qui,lelate en tempête un roulement
au bout de dix minutes, nr ra infernal. Instinctivement, il sel
autour d'eux tons les chiens dufretourne et ne voit que la figure
tétes quartier, plâtrée de la République qui le
Le Kabyle a compris. .
maire, regarde de temps en temps, !
presséntant Yaguement quelque |
chose
les
liheures, .. Toutes
sont Daissées, ….
Quelques rires nerveux
fent par-ci par-là; on est pere Ne l'étude sous son regard à|fsit pourtant un bruit
te ie dé nine AU di e ER?
|trise ses fauves... Son petit oeil! l'origine,
D'ailleurs, ïl ne cherche même
pas: comme les fauves d'une mé-
uagerie qui ne sentent plus peser
sur eux l'oeil {out-puissant du
maitre, la bande entière.a donné
pendant les deux secondes où le
Kabyle s'est petonrné vers le
mur. Maintenant, ln glace est
rom pue, les premiers coups de feu
sont tirés, et, si /le surveillant
veut punir, c'est «toute l'étude
qu'il faudra punir,;..où person-
ne ! Ù
Le vieux soldat le. comprend
et un immense dégoût monte en
lui... Fest là, assis la tête dans
une main, regardant, une expres-
sion de mépris aux. lèvres, téutes
ves faces secouées par le rire, tout
ve convert où, sur la grosse basse
éraillée des Trumard, on entend
la voix de fille de, Médérie, Pour
la centième fois les. orgues de
Barbarie reprennent :.
Ne, parle pus, ete. ete,
Lui non plus ne parlera pas, il
ne fern pas méme. #apport! À
quoi bon ? Cela tournerait encore
contre lui: D'avaneg il voyait la
tête froide du direteur:
-Muis, Monsieur, vous ne sa-
vez donc pas tenir votre étude?
Ave. votre prédécesseur, ces cho-
ses-l: n'arrivaient ‘jamais... L'i-
déal, Monsieur, c'est de tenir bien
son anonde et de me pas punir...
Allez et ne provoquez pas de pu-
reilles représailles, qui jettent du
(diserédit sur l'établissement !.…..
D'ailleurs, peusait-il, cela de-
De-|regurde, immobile, de ses grands! vait lui être bien égal: après tout,
s'étouf-|bout, au milieu de son bureau, il veux vides, derrière ns à il selil ne fallait pas être plus papiste
insensé|que le Pape; et si les parents 4-
ennemi à À EL
fussent bien élevés, ils n'auraient {le,
pas risqué les promuscuités d'un
tel internat: ils auraient laissé à
d'autres le soin de l'instruction,
mais au moins ils se sernient
chargés eux-mêmes de l'éducn-
tion...
Et il parla tant et si bien en
lui-même, il se persuada à un tel
point qu'ils ne valnient pas ln
peine de se mettre en colère, qu'il}
riait presque avec eux quand,
pour la dernière fois, des orgues
attaquèrent leur sempiternelle
rengaine,
Merluchet fut très dépité de le!
voir rire, il n'avait pas donné 3|
francs pour arriver à ce résultat-
là :
-1l rit jaune,
rie sous la tuble,
Possible, répondait Tromard
mais nous ne voulons pas a il rie
méme de cette facon-là.. A
bientôt les grands moyens...
Et, dans la cour! à-la prone-
nude surtout, où ne para que du!
Médé.
rmiaulait
grand ehnhut du Kabyle et des!
projets fantastiques de Merluchet
pour le mettre aux abois et” le
forcer à déguerpir de Fétablisse-
ment :
-Lui où moi nous partirons,
disait- il avec emphase, et je crois
que ee ne sera pas 1noif..,
CHAPITRE XVI
Une petite chambre au troisiè. | veille! .. |
me, entre deux dortoirs,
Un homme écronlé sur
chaise le coude aux genoux,
unelbras sous celui de Clérent
le! étonné, de beuu Médérie li
autres,
rôle,
de
conne les
un jeune colégien de seize! D'abord chacun, à tour de
anus lui parle, essave decle remon-!devra aller planter un bec
ter, Lplume sur une des chaises du
Mais il est faible, presque -!Kabrvle, tantôt an réfectoie, tan-
che, car il pose à l'enfunt des!tôt à l'étude où au dortoir: d'ail-
questions auxquelles celuisei nélleurs, conne Pen maguit vin
veut pas, ne pent pas répondre. .|jour de l'uniformité, on “pourra
— Dis-moi celui-qui a monté lel varier, mettre de a collé. ,, ou
coup, je suis sûr que tu le suis? |de’ l'encre! ‘ow desi confitures,
+Peut-être, fait: Clément-ar{les jours pairst et réserver les
rest Vuis-anais je vous garantis! pointes poux les jours impairs ;
(bien que jamais: vous ne lappren-|ee sera an goût de chacune.
jdréz par moi, à Et puis ensuite !. .. Ah !! mais
Alors ne viens pas dire quelen voilà du olit... Dés dérou-
tu es-avee 1101, que Li es non! vertes dignes de {a pu MA Coco
ami! ; per et il en avait tant à dire, Mé-
Si, je suisavee voustet mê-|dérie, qu'il ne sitait pus par où
me, à canse de vous: je me méleà | covimencer : d'abord, le Kabylé
tous ces drôles pour fäire échouer fait sale, d'une saleté d'Afri
leurs projets, pour vous défendre !egin: il avait 1e peau atroce,
pied: à pied, face’ à ‘face; quant À} dés mains sboninables, évidem-
venir vous rapportér tel; en et-|mént, il ne‘deyiit pus”se laver ;
chetté?... Junmis! ; d'ailleurs, inv n rien de” sale
-Alors, va te promener; je-n'ail comme un Kabvle! Cu, c'était
pas besoin de toi. leonuu. En conséquénce, on Jui
Et, sans colère; : érment quitté en verrait une multitude de bains
lu chambre de M: Ménard et des leads en port dû, vaturelle-
cend dans la cour, Lment, et aux heures d'études...
Juste, il tombe sur Médérie, qui! les prés iinéraux qu'on ‘tronve
matntenant recherchant volontier sir dit! Pour les dise de la
Clément, et pour faire - échec |péaiut—et il eu avait une, c'était
Merluchet, et pur ‘vanité, 12 sé lexcellent.
qu'il le sent distingné; file de fa-| TU RO de mo
FL : .
mille, et que sa nature très per-
vértie est sensible à cette corree
tion extérieure,
Mon cher, tu arrives À imer-
veille!.., Tu eutends,,,%A mer
petit Clément L'étude se tennnt
|parfaitenent bien, le Kabyle
Ltriomphant sur son bureau, en
tr ain de ss cotylédonés
“let “ubiques C'est la
calme, la tranquilité. di
“nc solidité. . écono-
“ÿs ière et” “éricature!.
DO a se" 1
ses racines
paix, le
Ft passant affect venserment son | te pa
très! PTIT
éra-|
menton daas la main, l'air abat-|contre les projets futurs, Toute la!
tu, les yeux rouges, il a pleuré. |division , en. est;- naturellement |
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MARGE OU ue SORA R CPAM MONTRE ‘ /
(A suivre) Ë
AT RPM EE RE
Winnipeg. Man, Li mr 1913 LA LIBERTE
Tes noneeemalenennmes mm Ends « Mer ape Re nq en ap tr Ps EU amenant tuentai uen mate er ï _
ports, la cherté des marchandises| cal party) qui nie l'absolue né-!
et la rareté de l'argent sont - cessité d'une succession apostoli-
trois inconvénients principaux | que et flirte de bon gré avec tou-
me qui résultent des conditions éco- —— tes les autres sectes: enfin, le var - UN LIVRE
nenniques des trois grandes pro- ti de la Haute Eglise (/Æigñ
IL et les Allertains sont ro M, cha- |vinees agricoles : de pr À bECES DE M. J Church party} qui s'applique. QUI FAIT
. . touilleux. À maints égards < à mn Angie da.
Este à dire qu'il n'y à ras res ; # * |tions tiennent, dans une large nre- | DE LORIMIER [ic 1 cotnime en ngleterre, à . to É POQU E
d'onmbres au tableau dont PA à limat de cs provinces est plus | sure, au caractère exclusivement | ù |pier l'organisation ecclésiastique
peine estompé les contours ! agréable et plus sin que le nô Lrural du pays et à son ene “astre-| M. Jacques Chevalier, 10 ave- de l'Eglise « “atholique, sa Htur-|
Non. Il v en a inême d'amez I n'y a pas, pour la culturo! ent dans un pays où les inté-|nue Berry, est décédé à lâge delgie, ses sacrements, et voudrait,| DE
fortes L générale, plus d’ années médio- rêts commerciaux et industriels! 77 ans, Î habitait le Manitoba | maintenant, lui voler son nom!
La première L ‘noter: Post cres où A ur Ft qu'ici. Mais à A! yrandissent sans cesæ dans ces depuis trente-neuf ans ét était | méme. .
pr 4 LI i res pu :
récisiment la ui tro: È caus des conditions que j'ai si i- | régions excentriques. interprète à la Cour du Banc du! Ce dernier parti, sur lequel le ,) 8
pee ju des MERS Le [0 er] gualées. quand vient l'année} ss... Roi à Winnipeg depuis 1878, mouvement d'Oxford. en. 1898, |
Îres sans ‘exe gromissant qui pe mauvaise, le producteur du blé Si la population de l'ouest vi- M. De Lorimier naquit à La exerçca sa bienfaisante influence, |
présæntent la production bonds: se PL 18 sr Yu où vait avec la simplicité primitive! Prairie, Québec, en 1847. Il joi-lest riche, organisé, puissant: aus- |
le du blé dans l'Ouest font un vriresd l'hobitant du Québec Le | des anciennes peuplades de pas-!gnit les rangs de l'armée en 1867! si est-il de bon ton dans les mi-
peu l'office de trompe-l'oeil. Les te "UD pr roc gg eu teurs, elle souffrirait peu de ces!et devint capitaine du 64e d'fn-!lieux distingués de se réc Deus
- erre, une année ot
siatistiques englobent.
chaque an-
née, la
proportion eroissante du
premier rendement des
prus ancrentes,
Supposons, par exemple, la
praiie nouvellement
cette
que
«URAUt
de
et
récolte
boissesux.
année,
millions
terres
deux
dernier :
ne, une
che
!
ouze
que Jen
de
ï
“nt millions
1
an
la
de plus
pression
moins
!
je
ré olte acousera
1912:
apparente
dix
unis la pro-|
æra trompeu- |
qu'en
conmine dans
d'assurance
prnnes
un pet
«niet
dont
led
Lex nouvelles recrues comblent et!
déguisent le défeit des premiers
AwOCIÉS,
On m'a montré, avec orgueil,
aux environs de Régina, des
champs semés de blé durant vingt
années consécutives, (Certes, Îles
terres profondes du Manitoba et
de la Saskatchewan sont merveil-
leuswement fécondes: inais le sol le
plus riche du monde ne peut ré-
sister à traitement, Ceux
s'intéressent aux choses de In ter
re et qui ont vu décliner graduel-
lement la production du blé, puis |
celle des pois, puis celle du foin,
dans le bassin du Saint-Laurent
et ln vallée du Richelieu, savent
le résultat inévitable de cette cul
ture abusive
Le lent épuisement du sol n'est
pas la seule conséquence de cette
méthode, où plutôt de ce défaut
de méthode, Si l'on établit le bi-
lan bonnes, mauvai-
ses et médiocres, on peut estimer
qu'en moyenne, chaque cultiva-
teur de l'Ouest perd une récolte
sur trois, Pour celui qui ne cul
tive que les céréales, c'est prati-
quement trente pour cent de per-
te sur son revenu, Si la perte por-
te sur une seule année et qu'il n'a
pas fait de réserve sur ses recet-
tes de l'année précédente, il est
ruiné,
des années
Lu prévoyance et l'économie ne
sont pas des vertus communes
dans pays nouveaux, de
rapide, intense et mouvementée:
l'existence v est dispendieuse,
méme pour l’homme des champs.
Que le grain müûrisse et rende au
ces
centuple, ou qu'il pourrisse ou sel!
desséche, 11 faut toujours solder
les gages très élevés des valets de
acquitter Les versements
sur le prix d'achat de la terre on
et payer fort cher
nécessaires al
l'habitation,
ferme,
des machines,
toutes les choses
vètement,
\ussi,
mettent-1ls
veau
à ete,
le nou
garde contre le
danger de disposer en arrivant
de tout son avoir, Ils lui conseil-
lent invariablement d'en dépose
au moins la moitié à la banque,
atin de faire face aux mauvais
jours,
pital,
u vec
colon er
raison
recommandent
ment travailler à salaire pen
dant une année ou deux, afin de
familiariser avec condi-
tions du pays, et aussi afin de se
constituer une réserve,
igriculteurs.les plus intel-
lLgents reconnaissent chaque jour
davantage inconvé-
nients de la culture exclusive des
céréales, Ts adoptent graduelle-
nent les méthodes de culture ro-
tative et variée, Mais il est dou-
teux que d'ici longtemps le mou-
vement général, Les condi-
tions du pays sv prêtent mal.
Le climat et la nature du
ne sont pas favorables à la cultu-
ils
de
st des
Les :
les graves
soit
re fruitière, ni même à une eul-|
ture muraichère très variée, Les
villes importent les fruits et les
légume, des Etats-Unis, de la
Colombie et de l'Ontario, La lon-
ue durée de l'hiver, la Sècheres-
du elimat, l'absence de bonne |
eau, limpide, douce et courante,
la cherté des matériaux de cons-
truction l'accès difficile aux mar-
sv
chés de consommation, sont au-
tant d'obstacles au développe-
ment de l'industrie laitière, Les
inèmes causes mmilitent, à un
moindre degré, contre l'élevage
des bestiuux pour la boucherie et
l'exportation lointaine, Cette in-
dustrie, naguère florissante dans
l'Alberta méridional, est en bais-
se,
Sans doute, avec le
l'emploi des engrais
viendra remédier à lappauvris-
sement du Il ne parera pus
aux inconvénients du climat.
O:'yn me comprenne bien: je
né . Alis pas de la température
de l'Ouest, point sur lequel les
Muanitobains, les Soskatons (1)
temps,
chhuiques
sol.
don- Î
anciennes produi-
que |
chiffre global deltralisé dans l'ensemble.
millions| re
mutuelle, |
sont trop basses, |
vie |
les hommes d'expérience!
r\culteurs opulents de solder
celui qui n'a pas de ca-|
forte. |
sol |
pluvieuse,
ÿ compterait sur sa œule récol-
te de foin après un printemps de
: terrs | fortes gelées, suivi d'un été de sé
|cheresse intense: ii ne réchappe
rien où à pen |
Néanmoins, il ne faut pas per-
idre de vue que cet inconvénient
[très sérieux pour chaque région
et pour chaque agriculteur, à tour
de rôle, est de plus en plus neu-
A mesi-
que le par agricole étend ses
| frontières, je danger d'une diset
te génér ve diminue tend
disparaitre, Quand blé
|
et à
le se sàè-
les | mera depuis le Lac des Bois ‘ s-
qu'au Grand Lac des Esclav
sur un parcours de douze à quu-
ze cents milles de longueur—les
années de disette seront fort ra-
res, si elles viennent jamais: et le
territoire de ces trois magnifiques
{provinces constituera vraisembla-
lement le plus sûr comme le
| plus abondant des greniers d
| monde,
HENRI BOURASSA.
——
| (1) Qu'on me pardonne le néo-
pu Mais comment appeler
les habitants de la Saskatche-
want Assurément pus les ‘Sus-
|katchewannais”
|
+ +
II.
Quelles que soient les trans-
dans
l'immense plaine qui s'é-
lève graduellement des rives du
Lac Supérieur aux contreforts
des Kocheuses restera, selon toute
formations de Fagriculture
| l'Ouest,
probabilité, un pays essentielle-
ment rural.
L'éloignement de la mer, la ra-
reté des voies d'eau navigables
et des sources d'énergie hydrauli-
que, l'absence de minérais et de
bois propres à la construction et
à l'industrie, retarderont long-
temps le développement indus-
triel et commercial et maintien-
dront ces provinces dans leur si-
tuation de tributaires des scie-
ries, des mines et des fabriques
des provinces de l'Est, de la Co-
lombie, des Etats-Unis et des
pays d'Europe.
La Saskatchewan et l'Alberta
possèdent, il est vrai, des gise-
ments assez étendus de charbon
friable et bitumineux: et l'on
parle de découvertes sérieuses
d'anthraciéæ à l'est des Kochen-
ses, [1 v a là un élément impor-
tant pour la grande industrie:
mais le coût de revient des ma-
tüières premières sera d'ici long-
[temps, sinon toujours, un obsta-
cle formidable,
| Suns doute, l'énorme produc-
tion du sol permet à ces agri-
sans
valeur de leurs impor-
Muis commn,t ils expé-
dient une grande quantité de pro-
duits naturels, dont le rendement
lest faible par rapport à leur vo-
peine Îa
{tations,
{lume global, et qu'ils importent
une quantité relativement res-
treinte de‘marchandises plus coû-
teuses, les compagnies de trans-
| port font porter au grain expor-
té une partie des frais de retour,
lee qui diminue d'autant les pro-
fits des récoltes,
D'autre purt, le tarif douanier
augmente assez notablement le
prix de revient des importations
|étrangères et des articles fabri-
qués dans les prayinces de l'Est
ce qui ge ru à peu près
tout, sauf le blé, la viande et le
harbon mou, peu propre au
chauffage domestique,
| Enfin, le développement trop
[rapide de certaines villes, la folie
des spéculations hasardeuses, les
fluctuations considérables dans
l'emploi des capitaux liquides,
ltelles sont autant de causes qui
lmaintiennent à un taux usuaire
|lintérêt sur les emprunts et ren-
dent fort onéreuses les opérations
du crédit,
Tout le monde paie aux ban-
ques un tribut exorbitant. Il est
parfaitement entendu que l'inté-
rêt perçu est toujours de un à
cinq pour cent plus élevé que le
maxhnum légal de 7 pour cent,
indiqué sur l'effet négocié.
emprunteur ne refuse de payer
la différence, —car :l serait immé-
diatement boyoutté par toutes les!
banques. Or, personne ne peut se
| passer de crédit. Aussi, dans les
| pér riodes de resserrement moné-
taire comme celle que nous tra-
versons, on se plaint moins
tuux de l'intérêt que de la diffi-
|eulté d'obtenir de l'argent.
| Ainsi, le eoût élevé des trans-
!
1
| formersit
| pure utopie que de vouloir rame-
|
|
|
Aucun|à la santé des
désavantages et ne tarderait pas
à tirer de son énorme production
agricole une aisance qui se trans-
bientôt en richesse,
Muis elle a. au contraire, toutes
les habitudes, les exigences et les
besoins des peuples les plus pro-
digues. Qu'on approuve où qu'on
déplore’cette condition, elle existe
définitivement: et ce serait une
ner les Wexferners aux moeurs
des trappeurs et des- Métis de
1R50 aussi vaine que de chercher
à faire revivre ici les jours où
l'habitant tirait de la terre et de
l'industrie domestique tous Îles
besoins de famille, de puis
F'étoffe du pays jusqu'aux char-
re à coutre de bois dur,
i les trois provinces de l'ouest
on, ae un pays autonome, si
leurs gouvernants et leurs finan-
ciers pouvaient entreprendre de
{résoudre leurs problèmes écono-
sa
u| miques conformément aux condi-
tions intrinsèques du pays, d'ac-
cord avec les besoins, les aspira-
tions les préjugés même de la
population, les causes de mécon-
tentement ne tarderaient pas à
disparaître, où du moins elles
perdraient beaucoup de leur for-
ce: et surtout elles cesseraient
d'être une menace grandissante
pour l'équilibre économique et
l'unité nationale du Canada,
De ces difficultés, les unes se-
raient à la satisfaction du peu-
ple: quant aux autres, les prin-
cipales, on ne tarderait pas à s'a-
percevoir qu'elles tiennent aux
conditions mêmes du pays: on s'y
résignerait comme à l'inévitable.
Muis les pouvoirs locaux n'ont
aucune juridiction sur les causes
ou les effets de ces difficultés éco-
nomiques, D'autre part, les pen-
seurs, les savants, les économistes,
ou méme les simples observateurs
désintéressés, sont fort rares,
dans ce pays d'action intense, de
vie “pratique” et d'individualis-
me outrancier, Personne ne songe
donc à faire le partage entre les
maux accidentels et gnérissables
les inconvénients irrémédiables
permanents,
De là, les malédictions cons-
tantes eoutre les chemins de fer,
et
hsterie en 1870 et combattit con-
tre les Féniens en 1870 et en 1S71.!
Avant d'entrer dans l'armée
Beauharnois, Québec,
à Saint-Louis de Conzague, Qué-
bec.
Sa bravoure et courage
dans la première rencontre avec
les Féniens lui valurent les hon-
neurs d'une médaille, Les quatre
premières années de son séjour au
Manitoba, il fut fermier à Lo-
rette et à Sainte-Anne des Ché-
nes.
En 1878, il devint interprète à
Ha Cour du Banc du Roi à Win-
nipeg. Il a ocenpé ce poste jns-
qu'à sa sort
Cinq enfants lui survivent: J.
Bain, 36 rue Bertrand, Joseph
De Lirimier, 10 rue Berry, Saint-
Boniface, Blanche De Lorimier.
institutrice à Edmonton, révé-
rende soeur Cormicer, de la Con-
grégation des Soeurs Grises, dans
les missions du Yukon et Mme
W. Proude, de Winnipeg.
Mine De Lorimier, née Hélène
Héroux, Saint-Isidore, Québec,
survit à son mari. Elle est âgée
son
nr ne TEE T
de soixante-dix ans.
Les funérailles ont eu lieu sa-
medi matin,
* +»
Mgr Béliveau est parti hier
soir pour aller assister au congrès
de Régina.
+ *
Mgr Langevin est parti diman-
che après-midi, de
son secrétaire, M.
pour aller confirmer
* + *
accompagné
à Lorette.
Ü Le R. P: Théophile Hudon s.j.
a quitté le collège hier pe
pour retourner à Edmonton, Le
R. P. Hudon s.j. assistera au con-
grès de Régina où il prononcera
un discours.
GRAVES
DISSENTIONS
——".
le régime) de protection et les
banques: be A la dénonciation | CHEZ LES PROTESTAN-
du parlement fédéral qui, aux TANTS AMERICAINS
veux d'un nombre croissant de
W'esterners, fait des chartes de CF
chemins de fer dans l'intérêt des! Une discussion passionnée agi-
compagnies, Je tarif douanier!te en ce moment l'Eglise protes-
sous les dictées de tante épiscopale d'Amérique et
partage ses merabres en deux
vinces du Canada. Le Canada de
l'Est apparaît à l'homme de
FOuest comme la force brutale
et égoïste qui profite de sa -pré-
pondérance numérique pour
traver le progrès de l'Ouest
l'exploiter à son profit.
Sans doute, ce
en-
et
sentiment est
fort étroit; il ignore des données:
tombreases et essentielles, dont
la principale est que le bien-être
national doit prédominer tout
intérêt de province où de région.
Mais peut-on affirmer
soit entièrement faux?
En tout cas, ce sentiment existe
et se propage, avec des variantes
d'intensité, selon que le baromè-
tre de la prospérité monte ou
baisse, Il pose le problème le plus
grave que le peuple canadien ait
à résoudre—problème autrement
impérieux pour le Canada que le
péril allemand et la question na-
vale.
Nous essayerons dans un
chain article d'en saisir
nées ob ar et de
quelques solutions,
HENRI BOURASSA.
VOYAGE
qu'il
pro-
les don-
suggérer
EN
M. L.-A. Delorme, avocat, pré-
sident de la société Saint-Jean-
Baptiste de Winipeg, est parti
lundi pour Régina où il assistera
à la convention des (Canadiens-
français de la Saskatchewan, Au
banquet du 30 juillet, il répondra
“Sociétés Soeurs.”
M. Delorme se rendra ensuite
à Vancouver et sur la côte du
Pacifique où il passera une va-
cance de quinze jours.
Pécheur abruti.
— Messieurs, savez-vous pour-
du}quoi je ressemble, pour les pois-
|
sons, à un me A aviateur {
C'est parce que je fais avec mon
brin de jone des moulinets!
s dictées l'Association
des Manufacturiers, et la Loi des
Banques au seul bénéfice du trust
de l'argent. De là, enfin, la imé-
fiance croissante et la haine pro-
chaine à l'endroit des autres pro-
factions rivales, ce pendant que
la presse, attentive et amusée,
répereute aux quatre coins du
pays le fracas de leurs disputes
byzantines.
La question qui divise nos frè-
res séparés porte sur ce point
précis: L'Eglise protestante épis-
copale d'Amérique abandonnera-
t-elle l'épithète de protestante,
qui, aux yeux de beaucoup, n'est
plus de mise et la dépare, pour
adopter le titre mieux séant d'E-
glise catholique américaine
Avant d'entrer dans le détail
de cette lutte intestine, disons
quelques mots sur l'origine et
l'histoire de cette secte,
L'Eglise protestante épis-opa-
le d'Amérique fut d'abord une
simple branche de l'Eglise d'An-
gleterre (Church of England).
Au temps de ln domination an-
glaise, elle poussa des racines
plus où moins profondes dans ce
pays, dans la Virginie et le Ma-
ryland notamment, À cette épo-
que déjà lointaine de sa première
croissance, elle était sous la ju-
ridiction directe de l'évêque an-
glican de Londres.
Le jour où les colonies anglai-
ss de l'Amérique du Nord
couèrent le joug odieux que la
imère-patrie faisait peser sur el-
les, l'Eglise épiscopale embrassa [1
avec chaleur la cause des oppres-
seurs et, par là, s'aliéna les sym-
pathies du peuple américain.
La guerre de l'indépendance
achevée, les épiscopaliens songè-
rent sérieusement
se
à s'organiser
en Eglise libre, Leur premier é-
vêque, docteur Seabury, alla se
faire consacrer en Ecosse, en
17S4, et, de retour Amérique,
se mit résolument à l'oeuvre de
réforme,
en
Dès le début, de sérieuses dis-;Y gagnerons d'autre part.
cussions s'élevèrent qui faillirent!ne pouvez raisonnablement
un moment comprognettre l'exis- | vir deux maîtres, Allons, décidez- |
F4 de la jeune Eglise et donnè-| vous, une bonne fois pour toutes,
rent, en
|
tout cas, naissance
l'Eglise large (Æroad
party) à tendances rationalistes ;
le parti évangélique
il|ce parti, le docteur Yves, évêque |
avait été magistrat quatre ans à | de la Caroline du
et trois ans| donna son siège et
de son patronage et t de SOL Honmn. |
Eu 1852, un membre influent de!
Dans l'Ouest Canadien
{659 - 1905)
Par le Rev. P. À. G. Morice, O. M. I.
Nord. aban-!
son rang dans!
le parti’ de la Haute Eglise pour |
entrer dans l'Eglise catholique |
SE CREER, SNS
et cette conversion fut le signal | ——————
de beanconup d'autres.
Le parti de la Haute
un moment entravé dans son €ex-
TROISEFORTS VOLUMES
RELIÉS, SUPERBEMENT
Eglise. |
LH mpromi ILLUSTRÉS DE PHOTO-
pansion € k nerne [a ons GRAVURES CARTES,
dans son existence par ces nom-| ’ “à
(ans retours au catholicisme. | FAC-SIMILÉS. : ï-
regagna peu à peu a forces a
ses ee de uste. … ver ho | (80 chapitres au lieu des 43 de la traduction anglaise’)
l'abbé Brodeur.!-
—_—————————————————————————————— _————
|
alà embrasser ces doctrines de Ro-
trois partis distincts: le parti de|me qui vous fascinent, Ceci z'exi-
Church | ge qu'un peu de courage et de lo-
(Evangeli-\en aimerous que mieux le jour où!
me, Chaque année, en effet, nous|
entendons dire qu'un groupe de!
ss membres, tant pasteurs que!
laïques, ont fait ie pas décisif et}
sont entrés dans le bercail du!
Christ, sous la houlette du vrai
Pasteur. |
En 1873. le parti évangélique. |
ému par l'invasion du ritualisme!|
et des tendances catholiques dans!
l'Eglise protestante épiscopale se!
déclara indépendant et fonda |
l'Eglise épiscopale réformée (/ée-|
formed E piscopal Church), Res!
tent donc aujourd'hui en présen-!
ce le parti de l'Eglise large et ce-
lui de l'Eglise Haute-—3 “millions |
d'adhérents en tout—dont les di-|
vergences s'accusent chaque jour |
davantage et tendent à hâter une!
scission que beaucoup souhaitent, !-
que d'autres redoutent, mais qui |
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|
{
|
1
gique: d'ailleurs, nous ne
vous
Evidemment,
tout arrive...
L
LA LIBERTE
Winnipeg, Man, 29 Juillet 1913
LE SACRE DE MGR. A. BELIVEAU : 7,"
R ven Evéque Aux
‘re de narnt Boniface,
Mo ciuneur.,
Le sacre de Mgr Beliveau, eveque auxiliaire au siege de Saint-Boniface! ‘#1 17m par de «
d'éclat où war &s grandes
est l’occasion d’une imposante manifestation religieuse. Treize eve- +2 se au front de sm
un fHeuron de gloire, les 1
ques et plus de deux cent ciageante pretres y prennent part les se disputent l'honneur de lu
Le sacre de Myr A. Béliveau,
évéque auxiliaire au siège delà côté du nouvel évèque comme
Saint-Boniface, a (té l'occasion
d'une grandios manifestation re
ligrierse
La cérémonie COHNMAIMR dix!
heures vendredi avant-midi, Ar
chevèques, gp et mentsees du En d+ de æntée par SOI ve
clergé, tant régulier que séculier, |
æ rendivent en un baneient cor
tège de l'archevéché à la Cathé
drale et pénétrèrent par la gran
de nef. Ün choeur de soixante lconnaître alors qu'il était élève
Nous avons été heureux de voir
issistants No Sermeurs de Prin
e- Albert et de Régina. nos chers
voisins Hminédiats: la nouvelle
province ecclésiastique d'Edmon
ton, fille de Saint-Bontiface, a été
ble [ tropolitain a vi
ous vraie ans intimement uni,
: le jeune et brillant évêque de
Calgary que jai eu le pia sir dé
voix exéeuta du superlx chant |: de l'Université dirigée par les
grégorien, M. Bétournay tenait
l'orgue, Plus de deux cent cin
quante membres du clergé ocen
paient le choeur et composaient
un majestueux groupe,
Myr Langevin officia, assisté
de Mgr Pascal, évêque de Prince-
Albert, et de Mgr Mathieu, évé-
que de Régina, M. l'abbé J. Poi.
tras agissait comme diacre, et M
l'abbé N. Bellavance comme sous
diacre, Les diacres d'honneur é-
RR. PP. Oblats, à Ottawa, et qu
nous à de Naziance ippelle “pe
lreniguam orationem et lon peut |
igéregn et “fereloquentem”
| Je puis ajouter que Mgr Cher
de charité puisqu'il a été si bien
inspiré en parlant,
Ai [LS besoin de dire à nos égl
se mères de Québec et de Mont
réal que nous saluons avec émo
tion leurs évêques auxiliaires
tnient les RR, MM. Larivière et !distingués. alors que nous pen
Jubinville. Mgr Dugus agissait
comme prêtre assistant,
Mgr MeNailv, évêque du nou-
veau diocèse de Calgary, fit en
anglais un éloquent sermon, Mgr
Cherrier parla en français, Ii
commenta avec son éloquence ha
bituelle le texte “Sicut misit me
Later, ita ego mitto vos” I!
prouve que Jésus-Christ est vé
sons à notre commune dette de
gratitude heureusement insolva
ble depuis l'arrivée de l'abbé Pro
vencher, envoyé en 181$, par lil
lustre Mgr Plessis
[RER le digne et cher évèque de |
Chicoutimi d'avoir été un des dé-|
fenseurs les plus courageux de
titablement Dieu, qu'il « vouluinos droits solaires,
prolonger son séjour sur la terre,
Eu dans ce but il fonda sonrio a tenu à se faire représenter |
Læ vénérable épiscopat d'Onta
glise, en institua les apôtres les! par deux dignes évêques et nous
pasteurs et chefs. F! montre com
ment les évêques sont les succes
surs légitimes des apôtres et ex
plique comment le Credo consti
tue la force févonde de l'Eglise.
[l termine pas un brillant et émo
tionnant éloge de Myr Béliveau.
Avant Je commencement z du
Suint Sacrifice, M, l'abbé Prud'
homme, chancelier, monta en
chair, et lut en anglais, en fran
cais et en latin la proclamation
du Pape créant évêque Mgr Bé
liveau, La consécration du nou
vel évêque commença immédiate.
ment, Elle comprenait quatre
parties: le prélude, lu consécra-
tion proprement dite, ln présenta-
tion des insignes et la conclusion.
Mgr Béliveau prêta d'abord le
serment d'obéissance au Souve-
rain Pontife, à en défendre et
promouvoir tous les droits, pri
vilèges et l'autorité, à visiter Ro
me à certaines dates, à rendre
compte de sa charge au Pape.
Puis eut lieu l'imposant examen
de foi. La consécration propre
Les rernercions bien sine: rement
de cet acte si touchant de charité
toute fraternelle,
Il nous est même venu un pré
lat ami de la Grande R publique
voisine et nous lui disors un mer
é] du Coelir,
sait qu'il est toujour. le bienve
représente la ELA tde Folise des
Basile le Grand et des Chrysos-
tôme et les Grégoire de Naziance,
Mais je me hâte de soulager
l'angoisse de votre attente et de
rppe ler sans plus tarder que
c'est le diocèse des Trois Rivières
qui nous a donné le héros du jour.
Vous êtes heureux et fier, en ce
jour, mon cher auxiliaire, d'avoir
eu pour père dans le sacerdoce ce
prélat à l'intelligence supérieure,
au coeur tout apostolique, qui A
prafessé un amour passionné |
pour la vérité proclamée et dé-
fendue avec autant de droiture
et de sérénité que d'ardeur, au
[prix de sa paix et de ce qui lui!
ment dite commença alors, A!
tenait tant au coeur, Tlaurait pu
l'imposition des mains le choeur !résumer toute sa vie en s'appli
chonta le Veni Creator et Myr!
quant ces belles paroles de St.
re de men
de In reh
lrier à été récoinpensé de son acte [communautés
{ ‘april ile cu
établie EL
sut
"(st indeu:
'ouraAger et
| :
ent tant | ndroit. Devant bientôt prendre
| prendre le
C'est un devoir bien doux pour |
nous de remercier ici pabiique: à
Los droits
a —
Le brave évêque des: Ruthènes|
nue au milieu de nous parce qu'il!
ivinr donné le Jour.
Noté. paroisses le Suint-Bo
te de voir nifnoë du Manitoba, non: voulons
nt-Bonifa-!bien "lnsser à l'Eglise de Trois
lans une! Rivières de la chère vielle pro
spect teuse e de Québec, WMionneuwr. Moi
vel l'éf ietour. dde vous Voir fait en-
l nent! famt de Dien et prêtres le ,Jésus-
{4 | Nous sommes itistuts
le vous ailde Def purt que Ia Divine Provi
ait nd.! h e Hem 1 faite aujo rd'hui, en
oncrets ons d t kins notre «
rule, dansiyglise paroissiale An plénitude du
tant doeu-|-acerdoce en méme temps que la
lités et ine | harge pastorale Nous n'avons
is n Vols sothater 44 bienvenu
muandera arm nous, Monæigneur, [LALRES
| 1 1
! nul pue depui tons
Dous aVONSs
ercier Monseigneur Dugas de
t I vel oTra lé bonté à notre
62 Vos, , D
l
apres les
h repos mérité, il a cru dans sa
ages, devoir hâter ce moment
a sa-l pour donner plus vite à notre dé
oué et vénéruble Archevéque, un
1uxIIAIrE elon son coeur, €! à
ous Un pasteur capable de par-
faire com-{ faire les oeuvres paroïssiales déjà
devoir du moment quif si fHorissantes,
de touts Entoute verité. Monseigneur,
précecupation +» a-|vous pouvez dire avee le Divin
centres tnix-{ Maitre, “Je connais mes brebis et
que nos possdons dans les nes brebis me cofñnaissent”, Nous
une recon "ONHIAISNOIS, de fat. votre pru
partielle et} lence et votre sincérité qui n'ont |
scolnires en! d'égalique votre zèle et votre dé
la Bbertél vouement, Aussi avec quel joyeux
cola lt C'est vers ce but sd HAS: “res nous acclamons vo-
© —————
ARMES DE MGR. BELIVEAL
Arolie X e v à
» saint baptéme.
nt-Boniface. |
temps vous êtes |
Pre Maire
Mgr Langevin, archevêque
Saint-Boniface,
hevêque d'Edmonton.
ascal, éveque £
Mur Budka, ne y ruthène, NN
ÎSS. MeNally,
0 ‘Brie ns ge
Pete:boro, Lébiequ de Chicou
{ otre
les congressistes se sont réunis à
de |
[la Salle Sainte-Marie et se sont Présidente: Madame Origène
da! nt a en procession jusqu'à la! Roy: lre assistunte, Madume
Humbolt, KT cire + ;
6 curé de Lætel
Lurivière,
curé de Mariapolis,
Bastien, curé
Woodeutter,
Saint-E usts ce che, |
Bélanger,
Crookston,
It, Crookston,
François-Xavier,
ton, Sask., F.-
Abraham,
Deschènes,
Saint-Jean-Baptiste,
Campeau,
curé |
Munter, .J.-.
Laurin, A.
guv, Saint. Thomas,
Bélivenu, J.-U. à
North Dako
. D. Lamys, Mireault, Gau-
Bouillon, Marois,
Beauregard, Sainte-Rose du
Broquerie,
Charpentier,
Suint-Joseph,
Deslandes,. i
. curé de Saint
Langevin fit avec le Saint-Chre-! Hijaire :
we le signe de la croix sur le! “Mihi metus de pericula
front du nouvel évêque. Après! mundi, de « ilentii reatu et de ju
que les muins du nouvel évéque | di Dei Je n'ai craint que
eussent été ointes, on lui remit|trois choses: les dangers de l'E
sa cross, Mgr Langevin bé init | lise, le crime du silence et le ju
alors l'anneau épiscopal et le pla-!gement de Dieu.” |
ca à la main droite de Mgr Béli Au je nomme avec fierté et|
veau, Le livre des Evangiles fut |bonhe: r en ce moment Mgr La
enfin remis au nouvel évêque. ! flèche, d'illustre et vaillante mé
Mgr Langevin et les évêques as- | moire,
sistants lui donnèrent alors Îlef Il:e disait un jour: “Il fau-
baiser de puix. dra que nons ayous toujours un |
Mgr Langevin et Mgr Béliveau prêtre du diocèse qui nous repré |
continuèrent La célébration defsente là-bas, Et je vois ici avec
leur messe jusqu'à l'offertoire. | plais’: aujourd'hui les dignes re- | | C
Après l'otfertoire Mgr Béliveau prés itants des deux diocèses |! oivent tendre en ce Roms
fut conduit à l'autel de larche-|Trois Rivières et de Nicolet qui
vêque consacrateur; il lui offrit{furent le vieux territoire du
deux torches enflammées, deux {pieux préïat et je dis un mercil 2°
pains et un peu [ému aux deux vénérables évêque FPS meta
Après la cérémonie religieuse | représentés par Mgr Gérin et M. TAPPE ON
eut lieu un grand banquet à Ta!l'abbé Pierre Jutras.
Maison Vicariale, Plusieurs dis! Ne puis-je pas ajouter que - le
| volonté.
we recConmHaAu nr
Sainte Mère l
F . " "à “veritater 1 L eue
cours y furent prononces, My vénérable eveque de Suint-Hvu-! Ldé Ldé, 4 lligat [EL | le n
. ? A . unquam deserat, l è 1l
Langevin fit dans les termes sui-!einthe qui sous a donné en ces!" esera i (REL
vants l'éloge lu nouvel éveque et | derniers teinps de si bons sujets | ut Liinore uperatur,
.… Douue f * do ty
remercla tous ceux qui prenment!et dont l'âme rend si bien le son! Pour tous ceux qui VOUS sa vel
: L +4}
part à cette manifestation reli-!de la droiture et de hu piété est[de la rave des Hiluire et de
gieuse, |bie n représe uté par M. le curé de | Sèche, | ‘H'Y. à AUCUNE Age |
PTT p la paroisse de La re fondé]|fe passible à voire sujet, Cha
DISCOURS MGR LANGEVIN| par le célèbre séminaire de Saint-[#4t que vous ne Trarez Ja nais|
Vénérubles Seigneurs et bien | Hys nthe qui nous a donné Mgr!Par Htibiesse par intérêt
dignes messieurs du elergé : laché, d'impérissable mémoire, use sainie (le 4 verie,
Après avoir chanté ce matin la bull je pouvais lire jei tous le \ussi je termine en Vous |
grande hymne de l'Eglise le “Te éloges renfermés dans les lettres! haitant avec une santé robuste
Deum laudamus”, je sens le be- {reçues en réponse à l'invitation à [saintes et douces | du devoir | ni les
soin de m'écrier avec l'apôtre “su- lassister au sacre de mon cher anx-| le mériter toujours | l'éloge
pes rubundo gaudio”, mon âme dé liliaire, vous seriez tous émerveil- |le préfet de l'empereur F2 2 rer 7 plénitude
orde de joie parce que ce jour{lés et vous compre ndriez pour-|faisait de Saint Basile
est un des plus heurenx de mon|quoi je n° sp plaudis si hautement !"Sire, nous somines Vainrus
épiscopat de plus de dix-huit |du choix du Saint-Siège. Il y au-[cet évêque, il est plus fort qu
aus, Je puis Lre aujourd'hui n-!rait même eu des sortes de pré-|flatteries, les arguments et
vec l'Esprit Saint, au Livre des !dictions soit de la part du grand |menaces.
Proverbes, “Frater qui adjuvatur évêque qui ni a donné la consé Ad mubktos et fi aimios
à fratre quasi civitas firma”, jefcration sacerdotale, au témoigna-!|nos.”
me sens comme placé au milieu!ge du brave curé actuel de Loui
d'une ville imprenable depuis [ville soit de la part de Frs SA | | \ %
qu'un frère est venu à mon aide, lvants et pieux maitres, les bons F" dimanche Mur Béliveau à
Aussi je remercie d'abord très! Pères Jésuites du coll 3 pd ds 0 s
cordialement et en les nomimant!Saint-Boniface, et nos pères ai Le. ses bic uses e M
tous par leur nom, ceux qui ont!més à tous deux, les chers mes anses ve
bien voulu s'associer à la joie de {sieurs de Saint-Sulpice de Mont M . Lambert, cou
la vieille église bientôt sécuinire! réal et de Rome, soit de la part bag ads
de Saint- Bonifnce et à la mien-|de ses confrères de Séminaire qu \ ibbe Gauthier, silih
ne. en venant eux-mêmes assister |le notaient, dit i'un d'eux, commelfrère de Mgr Gauthier, ps
À la fête ou en.se faisant repré- | jun futur évêg de l'ouest [un éJoqueut sermon sur la
sentérs et tous ceux Qui one fait Fons cola me réjouit Pâme et !on de Levequ
leur généreuse offrande, me si ole de bon augure pour] Les citoyens de Saint-Boni
efforts de tons les vens le bonne
En chantant ce matin la belle
uruve el étran-
loi le hotre
MGR. BELIVEAU
es! du Très
le Grand. ! son 2 Vous savéz si bien que dr
1
es! plénitude
LE
PAR
lle des Chènes,
V Le
Prud'homme,
{ Chicoutimi,
Saint Robert,
Jolvs o.m.i.,
Ducharme,
o.m.i., Paul
, Lacoste om.
. Vales et Camper
. Fr appistes.
Caron ce.ssr., er et
geau o.m4., Loriau e.m.i., Geelen,
Portelance, i
Mouse atlé Plourde o,m.1..
PCs Maisonneuve,
Gervitsma,
ice notre patrinojue national À
Filiatreault
Radaz crie.
Kowalski o.m.i.,
Deutschler
toine Straub er,
BeHerose C,s.V
ruisselant Garronteight,
Lecompte si.
De Grandpré
Chalumenux
i..|
longtemps
admir: Lo? ré é de la Baie ra Febvre, Qué x,
Dandurand
laissez nous |
NAISSANCES
|,
[5
|
: | Française dans la Saskatchew: p
[français des professions libérales
de venir s'établir en Saskatche
wan et qualités requises pour
réussir,
1
Winnipeg, un garçon bapti
lé, gérant de!
pre- | la banque d'Hochela ga
. 642 avenue William.
CAE |
venir s'établir en Saskatchewan
et, des qualités nécessaires pour y
réussir, M. S. Page a étudié les
moyens de protéger les enfants
abandonnés, La fédération des so
lciétés fut traitée par le juge
Prendergast.
exécuté demain:
français dans la famille,
#11
|
pour les me “bre D] Can: idiens |
Colonisation et immigration
Les fêtes « clotureront par un
banquet au Kingrs Hotel
Les armes de Mgr Arthur Bé.- Vo ke p ra marne le< «antés
ñ
1. les 1m wt qu “poli
liveau, évéaque de Domitianopo | n , SC QUE EP
ront
lis, auxiliaire de Mgr l'Arrhevé Le Pape et ke Ro ur Le pré
que de Saint-Boniface, se lisent wlent. La Canada, M FX
Chauvin, Mgr B eau. La Pro
comme suit t
Taillé: au 1, de gueules, au li not, it Frs Langelier, La Sas
j ‘ katchewan. M. W. Amvot, '
vre des Evangiles d'or transper Mur Mathie tà ride R P
cé d'un glaive d'argent, qui est || Sauner, M. Adjutor Rivard. LE
glise, Dr ( Paradis, S. G. Mgr
PE. Roy. L'Association, R P
champ de blé traversé d'une ri- Libert, | préside nt. R. P. Lacos
vière, au centre l'agneau victime |lte. Les Sociétés Soeurs, M. JE
Fortin, MM. Gariépr, Delorme,
Goulet, La Presæ: M. E., Gravel,
vise; “In veritate et charitate.” || P. Auelnir. Les Dumes M.
Tourignv, M. Bernateln
de Saint-Boniface; au 2, un
passant, le tout au naturel. De-
LA CONVENTION | AUSACRECOEUR
DE REGINA
“ : Cette année, lu neuvarne le
Sainte Anne a été préchée par le
Régina, 29.-—La convention de [R. P, Portelange o.m.i-Taus le
‘Association Franco-Canadienne ! soirs, les Dames se pressaient nn
de la Saskatchewan s'est ouverte | pied de la chaire pour entendre
assisterent | hier soir au milieu du plus grand! l'explication claire et nette de
enthousiasme, {leurs devoirs d'épouse et de mères
I! v eut discours de bienvenue chrétiennes Lu neuvauine s'est
[par le président de l'association, lterminée dimanche soir par ln
,- | Puis le maire de Régina, le pre reception solennelle de quinze
Mur [uier-ministre, M. W. Martin, dé | nouvelles congréganistes. La so
puté fédérui. M. 4J.-F, Bole, dé-!ciété est des plus florissantes, Le
puté province ul, adressèrent la bien opéré par lus Dunes de
parole, | Sainte Aune, dans la piroisse du
MM. Gariépy, Boudreault et! SacréCoeur, est vraiment admi
| Delorme répondirent aux sou-jrable, Elles ont raison d'être fier
haits de bienvenue, lde leur belle société.
Ce matin, à neuf heures, tous les dignitaires pour launnée
courante sont :
‘athédrale où eut Heu une gran-! BR. Lauzon: ‘me assistante, Mu
de messe pontificale, Mgr Béli- {dame Aimé Pénard: Secrétaire,
veau, le nouvel évêque auxiliaire! Mine Achilas Lemieux: Tréso
[de Suint-Boniface, donna le ser-!rière, Madame Guillaume Choui
[mon de circonstance, nard: Sacristine, Madume Alex
A onze heures et demie les dé-l'andre Bourbeau: Conseillère
| légnés se sont rendus à ln Sulle | Mealumes Roy, Piedalue, Maran
Sainte-Marie pour y présenter ! du, Lemire, Messier, et O'Con
‘leurs lettres de créance, Les diffé: |nell.
rents comités furent alors for Læ comité d'organisation: Me
| més. irice de choeur, Madame Bout
A la séance de l'après-midi, M. fque: Orguniste, Madame Gosse
"Tlabbé Maillard a fourni d'inté-[lin: Assistante, Madame Péli
ressantes statistiques sur les for- {sie
“es francaises. Le R, P. Sauner Le omité d'organisation: Me
m.se. # traité de TAssociation. | dames Desautels. Piedalue et
M. J.-E. Fortin, des avantages! Bertrand,
Pour les membres canadiens- fran Les Dames de Sainte Anne ont
çais des professions libérales à {leur réunion le troisième diman
che du mois au soir, L& R, P
Portelance oum.i,, euré de la pa
roisse, en est le chapelain.
A. C J. C.
Les orateurs à la séance de Ks
soir ont été M. Quesnel. président
de l'Association, Sa Grandeur
Mgr Pascal, Sa Grandeur Myr
Mathieu, Sa Grandeur Mgr Bé
liveau, Monsieur Adjutor Rivard,
l'Hon. Sénateur Prince, M. R.
Goulet et autres, | Cercle d'Etudes
Lundi, le 14 juillet, une réu
nion nombreuse avait lier au Col
lège des Jésuites d'Edimonton,
dans le but de jeter les bases d'un
pour les jeunes
| gens de langue française d'Ed
ss tinonton, Ce cercle sera bientot
Va 30 heures am. Séance de affilié à l'Association Catholique
CVAUX, de la Jeunesse Canadienne-fran
de Sa Grandeur Mgr Roy leaise de Montréai. La nouvelle
la temperance,. |; dut lb nom de
Grandin en l'honneur
“ issOCIALON portera
‘de M. 1. Schumidt--La Race Corele
{du premier évêque de Suint-Al
vert,
Voici le programme qui sera
8e—M. F.-X. Chauvin
Le conseil pour l'année 1914
14 est composé comme suit:
Aumônier-directeur: KR, P,
lhéo, Hudon s.j.
Président: M, A. Boileau
Vice-président: M, Léon Rouil
lard.
Secrétaire: M, Antonio Prince,
Assistant-Secrétaire: M. E Boi-
leM. W. Amvot—Avantages
5e—hkR.P. A.-F. Auobar, o.1n.i.
Oeuvre de la Presse Catholi
que. |
tés SE es | vin.
RESOLUTIONS | Trésorier: M? CA Thériault.
2 heures p.m.-Séance de Tra-! Cons illers: MM. J.-E. Ber
Vaux Itrand et AC, Humbert.
le--M, l'abbé EP, Gravel—|
%e— (M. C.-R. Paradis, M.D.—|
Avantages pour les membres ca
LLZZZZ2ZL2LLZ2L22LLLLLLL2LLLL:,
, L e + +
nudijens-français des professions !4 £ À did i
libérales de s'établir en Saskat » institutrice Bilingue 1
chewan et qualités requises pour )é 4
y réussir. + Es +
3e-R, P, Morice, 0.m.i.—His p« Le ge arr 2 cg ht 4
4 " vil is »Gi »vvi-1% Dingue pour école du village 4
toire de la colonisation des terri 2 de Sie Elisabeth
toire par les Françuis. |Ÿ ?
Résolutions et élections, 1+ S'adresser Rév. E. B. Rocan, Ÿ
Rapport du (° omité de Réso ? Prètre,Ste, Elizabeth, Man,
lutions, PY227722222222222222222222
ED. GUILBAULT, E. À. POULAIN,
Président, Secrétaire.
The Guilbault Co. Limited
ENTREPRENEURS GENERAUX
Materiaux de Construction
BOIS ET CHARBON
En gros et en détail
BUREAUX ET ENTREPOTS:
Coins des Rues Des Meurons et Goulet
| SAINT-BONIFACE - -: MANITOBA
1!
Téléphones Main 604-7442
PS RS